Le Complot Sweetman
de Graham Masterton

critiqué par Mayfair, le 5 mars 2008
(Distroff - 51 ans)


La note:  étoiles
Un Masterton qui n'est pas un roman de terreur
Eh oui ! Bien qu’habituée de cet auteur, c’est bien le premier Graham Masterton que je lise qui ne soit pas un livre de terreur, mais un thriller avec quelques passages bien chauds. Donc ici pas de monstres, pas d’éclaboussures d’hémoglobine, pas d’êtres surnaturels.

Un thriller donc dans lequel un homme, John Cullen, et sa petite amie Vicki vont chercher le père de celui-ci à l’aéroport après une longue période sans s’être vus. Sur le chemin du retour, plus particulièrement sur l’autoroute, le père est abattu par un autre conducteur.
La police qui mène l’enquête lui annonce simplement qu’un tireur fou sévit sur les autoroutes de la région et que le décès de son père n’est que le fruit d’un malheureux hasard.
Mais John ne veut ni ne peut pas en rester là. Il n’accepte pas que son père soit mort sans raison. Il commence donc à mener sa propre enquête et découvre que de nombreux meurtres ont été commis à travers les Etats-Unis, tous dans des circonstances similaires. Les victimes n’ont apparemment aucun lien entre elles, sauf un petit détail. Leurs noms apparaissent tous sur une mystérieuse liste statistique, la courbe Sweetman.
L’enquête mènera John et ses amis dans le milieu de la politique et de ses magouilles.

Un excellent roman qui vaut sans problème un Harlan Coben ou un Maxime Chattam.

Mais d’après la biographie de l’auteur, Masterton écrit toutes sortes de romans, même s’il est essentiellement connu pour ses romans de terreur. Il semblerait qu’il excelle dans tous les genres…

A essayer !