Critique ouverte et acerbe de l'idéologie fasciste, de l'endoctrinement, "j'entends encore la radio : elle susurre, elle gronde, elle aboie, elle roucoule, elle menace - et les journaux l'impriment et les petits enfants, ils le recopient."
Face à cela ; un professeur, pas plus courageux que les autres, il se pliera dans un premier temps, laissera passer de peur de perdre ce qui est à lui. La mort d'un de ses élèves le réveille...
Je me permets de faire un parallèle avec un autre livre de Horvàth Un fils de notre temps, dans lequel le personnage principal va se laisser abuser par cette idéologie fasciste qui se veut celle de tous, il croit y trouver son salut.
"Je n'ai pas de pays natal et bien entendu je n'en souffre aucunement. Je me réjouis au contraire de ce manque d'enracinement, car il me libère d'une sentimentalité inutile..."
C'est à la lumière de ses propres mots que j'ai lu ses deux œuvres, un telle capacité d'analyse sur la montée de cette peste brune qui envahit sa terre d'accueil.
Difficile d'émettre un avis personnel, un livre à lire et à ne pas oublier.
Cafeine - - 50 ans - 5 mai 2008 |