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Le gardien du verger critiqué par Saint-Germain-des-Prés, le 7 octobre 2001 La note: 
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| Prémices d'autres délices... | |||||||
| D'après la quatrième de couverture, ce premier livre de McCarthy constitue un éventail de thèmes qu'il reprendra au cours des œuvres suivantes. Tout ce que je peux en dire, c'est que du coup, le lecteur a une furieuse envie de découvrir ses autres livres. Car celui-ci, certes merveilleusement écrit, est un brin confus. En effet, les personnages se succèdent et il est difficile de savoir avec précision si le chapitre 5 parle du même « vieux » (sic) que le chapitre 2. Quant au jeune évoqué à la page y, est-ce celui dont on nous a déjà parlé à la page x ? J'ai gardé cette difficulté jusqu'à la dernière page, c'est vous dire. Pourtant, cette imprécision (qui tient peut-être plus à ma lecture qu'à l'auteur) ne m’a pas empêché d’apprécier les événements décrits. Par exemple, on croit assister en direct au meurtre qui survient au début ainsi qu’à l’effondrement de la terrasse d’un café construite au-dessus du vide. Que ce soit Marion Sylder ou l’oncle Ather, les personnages sont attachants. Ils connaissent l'Amérique profonde comme leur poche et s'y entendent pour piéger visons et autres lapins. La nature est un des personnages principaux tant elle est décrite encore et encore avec des nuances prodigieuses. On s'y croirait. Au moment de refermer le livre, il nous reste une atmosphère au cœur et des images plein les yeux. |
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