« J’ai fait le tour de l’Amérique dans un van avec papa et maman ».
Voilà comment pourrait s’exprimer Luca, ce n’est pas lui qui prend la parole pour nous conter de road-movie avec tendresse et dérision, c’est Marian, son papa, qui nous conte leur voyage « far away from home ».

Pourquoi ce jeune couple décide-t-il de partir au lendemain de la naissance de leur fils, quel est l’objet de leur quête ?

Lorsque Luca a 19 ans, Marian livre le récit de ce voyage en s’interrogeant et en consultant une psychothérapeute familiale, car ce voyage a marqué Luca …

Ces aspects ne sont qu’évoqués.

Et pourtant la lecture est agréable et invite au voyage, à l’ouverture.

Ce récit semble autobiographique… je ne sais s’il repose sur un voyage réalisé par l’auteur… en tout cas, c’est bien agréablement que j’ai suivi leur chemin, ri, souri et me suis inquiétée à la lecture de leur périple

Un voyage à faire dans son fauteuil sous un plaid.

Bafie - - 62 ans - 3 décembre 2013

Un road movie qui ressemble plus à un album de photos, à une séance de dias d'amis revenant d'un voyage.
Quelques petits paragraphes concernant une visite chez un psy 19 ans après leur retour pour faire allusion aux retombées psychologique sur un enfant transbahuté pendant sept mois dans un vieux camping-car aux Etats Unis. Quelques anecdotes pour faire roman comme la perte des clés d'ami d'ami qui prête un appartement au couple à leur arrivée aux US, la grossesse de Julie, la visite de l'ours sur leur voiture.
Ce livre se lit jusqu'au bout mais personnellement je trouve qu'il manque de consistance.

Lisab - Bruxelles - 79 ans - 13 juin 2013

Luca, héros du roman car le narrateur en est son père. Et le lecteur suit les pérégrinations du trio familial : Luca et ses parents.
Actuellement responsable du Service des Lettres et du Livre au Ministère de la Culture de la Communauté Française, Jean-Luc Outers est une des meilleures plumes de notre Belgique francophone. Il est un habitué du Prix Rossel qu’il remporta en 1992 avec Corps de métier et il récidiva en 2008 avec le Rossel des Jeunes pour Le voyage de Luca.
Julie annonce à son conjoint Marian qu’elle est enceinte. Pour le futur père, c’est une bombe. Difficile pour lui de se rattraper, mais l’arrivée de ce petit Luca, évidemment, comble de joie la mère, aussi le père qui n’aura de cesse d’en faire le héros de son récit. Un récit peu banal qui se situe dans le temps dans les eighties et dans l’espace sur le Nouveau Continent avec ce bébé Luca, à bord d’une camionnette Volkswagen transformée en mobil-home. A l’instar des découvreurs du Far-West, la petite famille prospecte les States de l’Atlantique au Pacifique avec escale au Mexique. Et le retour se fait via la traversée du Canada jusqu’à la Belle Province pour aboutir à New York chez leurs amis.
Le lecteur réalise un trip des plus intéressants dans des contrées qu’il n’aura probablement jamais l’occasion de visiter. Mieux qu’un guide touristique, c’est toute une exploration dans le cœur même de l’homme : son Luca adoré lui cause des soucis durant l’adolescence, avec consultations auprès d’un psychothérapeute.
Fluidité de la langue, images, fines touches d’humour : autant d’ingrédients qui rendent la lecture des plus agréables. On s’attache à cette famille et le narrateur est tellement convaincant que l’on se prend à croire à un récit autobiographique.

Ddh - Mouscron - 83 ans - 19 octobre 2010

Cela fait toujours plaisir du lire du belge, mais ce livre ne m’a pas marquée et ne laissera pas de trace indélébile dans ma mémoire. C’est un petit livre sans prétention et sans grand intérêt. Les parents de Luca, nouveau-né, décident de partir faire le tour de l’Amérique sans programme pré-établi. Au départ de New-York, ils vont parcourir les Etats-Unis, le Mexique et le Canada dans un vieux camping-car VW, et ce pendant sept mois. C’est juste le récit d’un voyage qu’ils en font à leur psy lorsque Luca a dix-neuf ans.
On ne voit pas trop où l’auteur veut en venir.
Je ne me vois pas faire ce voyage, partir comme ça à l’aventure sans rien programmer, se laisser porter par l’air du temps, vivre sans confort, les uns sur les autres et pendant si longtemps. Non merci ! Le moment où j’ai le plus tiqué, c’est quand Julie, la maman, tombe enceinte et que malgré les avertissements des médecins et de la nature, ils continuent leur périple comme si de rien n’était, avec les conséquences fâcheuses prévisibles. C’est de l’inconscience à laquelle je n’adhère pas (mais preuve que le livre sonne vrai, puisque je réagis comme si l'histoire était vraie).

Pascale Ew. - - 57 ans - 7 mars 2008