Sundborn, ou Les jours de lumière
de Philippe Delerm

critiqué par Jules, le 5 octobre 2001
(Bruxelles - 79 ans)


La note:  étoiles
D'une grande beauté, une belle joie de vivre
Ce livre se passe dans le milieu des peintres en 1884. Plus particulièrement dans le groupe du tout grand aquarelliste suédois qu'était Carl Larsson.
Le jeune Ulrick Tercier est fasciné par cet homme imposant et parfois bruyant de joie de vivre. Autour de lui gravite tout un univers de peintres, leur femme et leurs enfants. Nous sommes en été, puis en automne. Larsson a déserté Barbizon, Bougival, Argenteuil et les autres lieux impressionnistes, pour s'installer avec toute sa troupe à Grez-sur-Loing. Tout ce petit monde travaille, rit, sieste, boit et mange. La vie paraît faite pour être gaie et le monde et ses lumières sont vus à travers les yeux et les couleurs de ces artistes.
Tercier est fasciné par leur travail et ne les quitte plus. Un jour, tout un groupe décide de partir dans le Nord, à Skagen, à la recherche d’une autre lumière. Tercier part avec eux et verra avec émerveillement ce qu’ils espéraient trouver là.
Par la suite, il suivra Carl Larsson qui rentrera en Suède, peindra sa propre maison de campagne et réalisera de grandes fresques pour des bâtiments publics.
Ce livre est une merveille d’écriture, comme presque tous les livres de Philippe Delerm. Il arrive à nous transmettre des lumières, des mouvements, des ambiances presque mieux que si nous y étions. Peut-être ne les aurions nous pas perçues, ou pas aussi bien…
Un très beau livre, plein d’ambiance et de joie de vivre. Le monde vécu par des artistes gais et heureux de vivre.
Comment dire... 8 étoiles

J'ai lu ce livre il y a déjà quelques années. Je ne me souviens pas de tous les détails mais une impression m'est restée. Celle de partir en vacances avec ce livre car c'est tellement bien écrit que ça vous transporte ailleurs que dans son fauteuil. C'est vraiment un chouette livre à lire au soleil ;-)

Lalie2548 - - 39 ans - 7 mai 2010