Penser, c’est mourir un peu 2
de Ghislain Taschereau

critiqué par Nance, le 12 janvier 2008
( - - ans)


La note:  étoiles
Il frappe encore
C’est dans la veine de son premier tome, voir mon autre critique. Calembours, jeux de mots, détournements de proverbes... L’ensemble est encore inégal.

Voici quelques pensées :

« 27. L’Américain moyen porte du extra-large. »

« 28. Le jour où je serai six pieds sous terre, le monde va me passer six pieds par-dessus la tête. »

« 38. Si vous croisez un ours dans la forêt, faites le mort. S’il vous arrache un bras, faites semblant de saigner abondamment. »

« 46. Le comble de la pédophilie: se masturber en regardant des photos de spermatozoïdes. »

« 64. Sur nos plaques d’immatriculation, on peut lire: Je me souviens, alors que personne ne se rappelle son numéro de plaque. »

« 82. Sur cette terre, un pet ne vous mènera nulle part. En apesanteur, il vous propulsera à l’infini. »

« 84. Il est possible qu’un jour, au Québec, les choses se corsent, mais il y a peu de chances qu’en Corse, les choses se québécisent. »

« 91. Si, en langue indienne, Québec veut dire: Là où le fleuve rétrécit, Ottawa veut sûrement dire: Là où le cerveau rétrécit. »

« 159. Je donnerais cher pour être millionnaire. »

« 170. Même dans mes plus grandes colères, jamais je n’ai osé traiter un de mes frères d’enfant de chienne. »

« 172. L’avantage quand on a treize ans, c’est qu’on est à l’abri des pédophiles superstitieux. »

« 206. J’avais faim, vous m’avez donné à manger.
J’avais soif, vous m’avez donné à boire.
Aujourd’hui, je suis obèse et alcoolique. »

Réflexions étranges. Ce n’est pas de la grande littérature, mais si vous avez du temps à tuer...