Cicatrices : Une enquête de l'inspecteur Rebus
de Ian Rankin

critiqué par Laurent63, le 12 janvier 2008
(AMBERT - 49 ans)


La note:  étoiles
Une nouvelle enquête de l'inspecteur Rebus
Cette quatorzième enquête de l'inspecteur Rebus démarre sur les chapeaux de roues. En effet, on retrouve notre inspecteur préféré à l'hôpital, il y soigne ses deux mains qui sont brûlées. Malheureusement pour lui cet accident va lui créer plus de problèmes qu'il ne croit, car le même soir on retrouve le corps carbonisé d'un truand notoire avec qui il était dans un bar juste avant sa mort. Le lendemain dans la banlieue d'Edimbourg deux jeunes lycéens sont abattus, un autre blessé par un ancien membre du SAS qui se suicide juste après. L'inspecteur est appelé en renfort à cause de son passé militaire, mais cette affaire va le secouer car une des deux victimes n'est autre que son neveu. C'est à de nombreux démons et une chasse aux sorcière que doit faire face Rebus, de plus il n'a pas le soutien de tous ses collègues, donc la tension est quasiment permanente pour notre inspecteur.
L'auteur nous apporte une fois de plus une preuve de son talent, on se délecte jusqu'à la dernière ligne de ce roman. Les personnages évoluent au fil de ses romans, et c'est avec plaisir qu'on découvre les nouvelles aventures. Beaucoup de suspense et de rebondissements sont au rendez-vous, l'intrigue est forte et le dénouement superbe. Un sacré coup de maître, ceux qui suivent les aventures de l'inspecteur seront comblés, et ceux qui découvrent le personnage auront envie d'en savoir plus.
A lire absolument...
John Rebus et toute la smala. 5 étoiles

Quand un auteur prend la peine de donner un nom à un personnage, il doit avoir l'intention de faire réapparaître ce personnage plus loin dans le récit et il souhaite certainement que son lecteur se le rappelle. Sinon, à quoi cela servirait-il qu'il se creuse la tête pour dénicher des Hazel Sinclair, Stuart Phillips, Callum McLeod et autres Harry Chambers ?
En tout cas, Ian Rankin a le don pour nous en dégoter des bons et des nombreux des personnages. Il pourrait se contenter d'écrire "le boulanger dit bonjour", "le facteur sonne toujours deux fois" ou "la standardiste décroche le téléphone". Mais non, il faut encore qu'il leur donne un nom et que nous, lecteurs, nous fassions un effort pour le retenir en espérant qu'il s'agit là d'un investissement juteux pour bien tout comprendre le roman.
C'est raté, ne vous faites pas avoir. Ne vous lancez pas le défi de les apprendre par cœur tous ces noms. Cela ne sert à rien.
Pour cette quatorzième aventure de John Revus, Ian Rankin lui a collé 70 compagnons : un nouveau toutes les six pages. Bémol : j'ai relevé qu'il a oublié de nommer un chauffeur de taxi. C'est sans doute une étourderie.
Pour le reste, bon polar, très rythmé quoique longuet. Epilogue surprenant et un peu farfelu. OK, c'est du polar donc il ne faut pas être trop regardant sur la vraisemblance.

Bidoulet - - 56 ans - 25 mars 2008