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Mémoires d'un eunuque dans la Cité interdite critiqué par Nico56, le 12 décembre 2007 La note: 
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| Dépaysement assuré | |||||||
| Ne connaissant en aucune manière l'histoire de la Chine mais intéressé par l'histoire de ces eunuques, je me suis plongé dans ce livre sans trop savoir à quoi m'attendre. Première chose surprenante, à la fin de l'introduction, la traductrice (Nadine Perront) qui parle d'elle à la troisième personne : "Or, plus que le roman, c'est le témoignage qui nous intéresse véritablement ; c'est pourquoi la traductrice a volontairement écourté les passages un peu trop empreints de sentimentalité excessive, souvent maladroitement exprimée, résumant en quelques phrases certaines pages de pleurs et de gémissements parasitaires qui n'étaient visiblement que des débordements pseudo-littéraires de Dan Shi. Mémoires d'un eunuque dans la cité interdite est un document historique avant d'être un roman." Inutile de dire que je suis resté sur le cul en lisant ça. Je me suis même demandé en terminant le bouquin si la fin n'avait pas été modifiée par la traductrice dans un accès de sentimentalisme exacerbé. Car oui la vie de Yu Chunhe est (très bien) racontée sous la forme d'un roman. L'histoire : fin du 18ème siècle, dans la campagne chinoise, l'adolescent de 15 ans se retrouve, suite à quelques péripéties, sans le sou. Il est embrigadé et vendu par un membre de sa lointaine famille aux eunuques responsables du recrutement pour la famille régnante, mais ça il le découvrira trop tard. Je vous passe les détails sur l'opération. J'ai lu ce livre en 3 jours tellement j'étais pris dans cette histoire passionnante, Yu Chunhe passera 18 ans dans cet enfer qu'est la cité interdite, à servir la famille impériale, subir les pires humiliations, complètement à la merci de leurs maîtres. Un roman dramatique, inutile de le préciser, mais qui permet de découvrir cette "fameuse" cité interdite et le monde bien particulier des eunuques qui y vivent. |
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