La symphonie des adieux
de Edmund White

critiqué par Olivier1180, le 11 novembre 2007
(Bruxelles - 52 ans)


La note:  étoiles
Sans concessions !
Edmund White signe ici une autobiographie tout en prenant la peine de modifier les noms des personnages.

Auteur (pour moi) indispensable de la littérature homosexuelle américaine, il nous livre un récit sans aucune concession sur sa vie d'homo, nous emmenant des sixties à nos jours, nous faisant visiter d'une manière particulièrement crue les back rooms des clubs gays new-yorkais et d'une manière très humoristique les salons parisiens.

Impossible pour moi de résumer le livre tant Edmung White à vécu de choses.
Tous les sujets sont abordés (l'amitié, l'amour, le sida, la perte d'un être aimé,...) avec une force et une violence impressionnantes tellement son histoire est criante. Il ne faut pas avoir froid aux yeux ni être facilement choqué pour lire ce livre!

Il semblerait (à vérifier) que ce livre soit le troisième d'une trilogie qui débute avec "Un Jeune Américain" et qui se poursuit avec "La Tendresse sur la Peau".
Je viens d'acheter le premier, il me reste à le lire...

Edmund White commence son livre avec cette citation de Ausias March, poète catalan du XVème siècle : "Que seuls ceux qui sont tristes ou l'ont été naguère se donnent la peine de lire mes oeuvres".
Je trouve que cela résume parfaitement cette autobiographie.

J'insiste sur la violence et la force qui se dégagent de ce livre tant ça m'a impressionné! Et tant ça m'a plu...