J'étais un peu sceptique au commencement de la lecture de ce livre avec toutes les critiques négatives que j'en avais entendu. Mais je sais par expérience qu'il ne faut pas trop s'y fier, et une fois de plus ça c'est avéré exact.

J'ai trouvé l'histoire excellente, enfin LES histoires car on en suit plus d'une dizaine qui se révèlent au final toutes liées par le thème majeur de l'ouvrage: la génétique. C'est vrai, certaines sont assez insipides (heureusement ce sont celles que l'auteur développe le moins) mais ont leur utilité. Elles aident à la compréhension de certaines problématiques inhérentes aux autres histoires.

Si beaucoup de gens n'ont pas trouvé ce roman à leur goût c'est surtout, je pense, dû à la complexité du cheminement qu'utilise l'auteur pour arriver à ses fins et au nombre relativement élevé de personnages (le seul bouquin où il y a plus de personnages, c'est l'annuaire).

Un conseil: si vous voulez profiter pleinement de l'histoire, attendez d'avoir deux ou trois jours de break et lisez le en faisant le moins de pauses possibles.

En bref, pour moi un des meilleurs Crichton avec Sphere.

Elg - Lyon - 34 ans - 3 décembre 2015

FLASH INFO: Trafic d'organes, expérimentations génétiques, et "nouvelle médecine"... Il ne fait pas bon s'éloigner du corps, car le génome humaine est maintenant en danger - surtout ou ça grouille d'ailleurs... Et des animaux s'expriment comme l'humain lors d'expériences ou ils ne disposent d'aucun droit...

Le tout géré par plein d'ordinateurs si possible. Crichton a écrit de très bons romans auparavant, ça n'est pas la peine d'être tout comme ces petits riens vicieux qui cherchent constamment à rabaisser tout ce qui les dépasse en un endroit ou un autre, ou alors au sujet de qui ne possède pas leur Amex magique, mais en ce cas; en dépit de l'histoire se déroulant dans une clinique de luxe l'auteur du monde perdu devait souffrir d'une surdose quelconque, on a l'impression au final de lire un usurpateur. Son intrigue est enflée ainsi que cette pauvre truie puante qui se veut se faire aussi majestueuse que l'oiseau bleu, et avant de piquer la chose on n'y croit pas un seul instant, on a ensuite juste envie de jeter son bouquin au feu. La seule chose intéressante parmi les chapitres est cette notion de harcèlement organisé par complot qu'il conte, ainsi que les surveillances et contrôles excessifs des puces d'ordinateurs désormais régentés pour le compte de trusts omnipotents, ça rappellera juste 1984. C'est moche et il y a très loin d'avoir assez. A mon avis la vengeance sera terrible et foudroyante, il y en a même qui ont dû se construire leur abri quelque part, vers la Silicon Valley.

Extraits

"C'était le genre riche famille de la côte Est, et elle portait la culotte."

"Il savait que Wilson était un gentleman, c'est-à-dire un dégonflé."

Antihuman - Paris - 41 ans - 3 novembre 2012

Juste la moyenne pour l'approche à la fois scientifique et philosophique de la génétique en général et de la thérapie génique en particulier.

Pour l'aspect roman c'est franchement trop fouillis et donc forcément ça casse le rythme de ce qui se voudrait un thriller mais qui apparait d'avantage comme un recueil de nouvelles déstructuré...

Amnezik - Noumea - 56 ans - 29 janvier 2011

... mais alors juste ça. C'est le premier roman que je lis de l'auteur et sincèrement je suis assez déçu. Le livre semble plus être un livre scientifique mal léché plutôt que le thriller auquel je m'attendais. Les 3/4 du livre sont incohérents, on accumule les personnages à la vitesse de l'éclair, nous obligeant constamment à retourner quelques pages voir chapitres en avant pour se remémorer son histoire. La fin est cependant légèrement plus prenante, mais trop tard :(

Ceci dit, c'est vrai qu'une fois fini, à tête reposée, certains passages font réfléchir sur le futur de la génétique et les problèmes d'éthique que cela pourrait entraîner... Mais bon, fan de thriller haletant, passez votre chemin ;)

Kou - - 36 ans - 5 septembre 2009

Ce roman pourrait bien être réalité dans quelques années ... Quand on connait le secteur des biotechnologies et les manipulations génétiques, on peut bien imaginer que nos cellules seraient 'propriété' de firmes pharmaceutiques. On nous parle bien déjà des "bébés thérapeutiques" afin de soigner des affections graves pour un autre enfant d'un couple, alors pouruqoi pas devoir vendre nos cellules pour créer des antidotes, des médicaments. Crichton est probablement allé un peu loin pour certains détails (un chimpanzé qui parle, bon c'est peut-être un peu exagéré), mais le livre est captivant. Parfois un peu trop technique, c'est vrai, mais l'avenir nous dira si Crichton était dans le vrai.

Chris - Bruxelles - 50 ans - 13 janvier 2009

Autant les premiers bouquins de Crichton font froid dans le dos, autant celui là sombre dans le comique non voulu. On dirait un assemblage raté de nouvelles scientifiques ratées. Les singes qui parlent, les débordements scientifiques c'est du vu et revu 243 fois dans la littérature et dans le 7ème art ; bref c'est du grand n'importe quoi. La seule partie réellement intéressante, c'est l'évocation du droit à la propriété de gènes, qui raisonne dangereusement à l'aune de l'actualité! Pour le reste, c'est nul.

Gooneur - TOULOUSE - 40 ans - 26 septembre 2008