C'est vrai, ça ne se fait pas de juger un livre à son nombre de pages. Je vais passer pour un débile mental.
Je fais la même chose avec les pièces de théâtre : en-dessous de quatre acteurs, la pièce m'ennuie et je réclame le texte pour le lire tout seul dans mon coin. Faut croire que le quantitatif et le qualitatif ont malgré tout certains liens… Bref, en matière de polar, je rechigne à investir dans plus de 300 pages. N'empêche que ce bouquin me paraît le plus intéressant de l'auteur. L'inspecteur Lynley, aristocrate hors norme (et encore, c'est quoi la norme pour un aristo ?) est en vacances, ce qui nous laisse avec sa collaboratrice habituelle, Barbara Havers, jeune femme momoche et diablement plus sympathique. Je propose qu’on envoie une pétition à l'auteur pour que les vacances de Lynley soient définitives. A part ça, quelqu’un a-t-il eu vent d’une explication au fait que tant de romancières anglo-saxonnes trempent leur plume dans le sang avec un réel bonheur (pour elles-mêmes je suppose mais pour les lecteurs aussi) ?
Bolcho - Bruxelles - 76 ans - 30 décembre 2001 |