Billy Bathgate
de Edgar Lawrence Doctorow

critiqué par Ciceron, le 31 octobre 2007
(Toulouse - 76 ans)


La note:  étoiles
Hyperréalisme américain
Hyperréalisme américain.

Très grande force de narration, hyper visuelle, on a plus l’impression de voir un film que de lire un livre. la “mise en scène“ d’introduction en particulier.

Bathgate, c’est une avenue du Bronx, ce quartier de New-York, qui, déjà dans les années 30, vit de misère, de crasse et de violence. Enfant des rues, de cette avenue où il est né, Billy en a pris le nom, nom de guerre, de guerre des gangs.

A force d’obstination, il devient, à 15 ans, la mascotte ou plutôt assistant criminel de Dutch Schultz, un des plus dangereux gangsters de la Yiddish Connection à New-York. Doctorow a astucieusement inséré un caractère insolite fort dans une histoire vraie, déjà riche de P 38, Packards, Prohibition et femmes fatales.

Raconté par l’adolescent, l’apprentissage du crime et la précocité d’une ambition sans limites ont des accents d’innocence étonnée. En somme, une éducation pas du tout sentimentale.

Avec Ragtime et son dernier livre “la Marche“ sur la guerre de Cessession, Edgard L Doctorow est bien une figure majeure de la littérature américaine jusqu’ici peu connue.

Egalement “un grand peintre“ américain.