RAJ, tome 2: Un gentilhomme oriental
de Wilbur (Scénario), Didier Conrad (Dessin)

critiqué par Bluewitch, le 17 octobre 2007
(Charleroi - 45 ans)


La note:  étoiles
Une suite et fin un peu meilleure...
Trois gentlemen anglais sont toujours portés disparus et Alexander Martin est sur leurs traces.

Menant l’enquête, aidé de Sir Warren et d’Ayesha, l’esclave affranchie, il se rend sur l’île d’Elephanta , où une piste l’a guidé jusqu’à David Baltimore, son compagnon visiblement sous l’effet de drogues exotiques et de Lord Bullock, oncle de Warren, lui-même à la recherche d’un des nababs disparus. Une sombre vengeance semble s’abattre sur l’ « East India Company », mais Martin se refuse à croire les soupçons portés sur son ami Baltimore. Mais qui, alors, a kidnappé les lords ? Qui a tué ? Qui est ce « Maître » dont Baltimore ne cesse de clamer l’influence ?

Intrigue débutée avec Les disparus de la ville dorée, elle se termine dans ce second tome avec un peu plus de consistance. On peut y déceler la nostalgie des enquêtes tintinesques, sans y trouver l’égal. Un dessin convenu, pas des plus enthousiasmants, mais qui, finalement, convient peut-être au scénario, un peu convenu lui aussi. Une atmosphère qui aurait pu être plus envoûtante, vu le cadre où se déroule l’histoire (construite un peu « froidement », dans les strictes règles de l’intrigue pseudo-policière de fin de XIXe siècle).
Distrayant, sans plus.