L'homme marié
de Edmund White

critiqué par Nance, le 6 octobre 2007
( - - ans)


La note:  étoiles
Honnête, mais snob
Un écrivain américain âgé a une liaison avec un jeune architecte français marié et l’homme marié, un peu plus tard, découvre qu’il est contaminé par le sida.

C’est un roman qui traite de façon honnête du sujet sérieux du sida et de l’homosexualité des personnes âgées. Edmund White est lui-même séropositif et dans la soixantaine. C’est le premier roman que je lis où le sida a une place aussi importante et on sent que le récit est franc. C’est intéressant, mais je trouve que la plupart des personnages (sinon l’auteur) sont snobs. C’est difficile pour moi de me lier aux personnages tellement je les trouve antipathiques. Enfin, je suppose que dans la vraie vie les gens ne sont pas tous aimables.

C’est une lecture très déprimante où la mort et la solitude sont omniprésentes. Je le recommande à ceux qui aiment le genre.