J'ai redécouvert Henri Vincenot à l'occasion de la sortie des émissions d'Apostrophes en DVD et particulièrement en regardant celle du 19 mai 1978 où Henri Vincenot partageait la vedette avec Jean d'Ormesson, Michel Déon et Marcel Jullian.
Dans mes souvenirs, Vincenot était un auteur du terroir, aux superbes gilets, quasiment réservé à des lecteurs loin de mon univers.
Pourtant, après avoir vu l'émission d'"Apostrophes", je me suis rué chez mon libraire pour acheter "La Billebaude", que j'ai dévoré en 3 nuits de lecture.
Je suis pourtant très loin de ce genre littéraire, celui de la chasse, de l'enfance dans les provinces profondes et du patois local.
Mais, lorsque je lisais cet ouvrage, j'entendais la voix rocailleuse de Vincenot, et j'ai apprécié ce retour aux sources, à la famille, aux choses simples, aux "vieux" qui étaient pris en charge par les plus jeunes, à ces moments de communion avec la nature, et à ces merveilleux passages qui font de ce livre un véritable chef d’œuvre (l'enterrement où l'appel des chiens à la chasse au chevreuil va bouleverser les participants; ou encore les qualités qu'une femme doit avoir pour un bourguignon -savoir faire un feu-).
Cet ouvrage fut pour moi, une véritable révélation.
Je vais donc me précipiter vers les autres ouvrages de Vincenot, auteur qui mérite d'être placé au delà d'un simple écrivain du terroir.
Hervé28 - Chartres - 55 ans - 18 février 2014 |