Noyade
de Jeannine Kadow

critiqué par Ciceron, le 4 septembre 2007
(Toulouse - 75 ans)


La note:  étoiles
Immersion garantie
On se noie beaucoup tout au long de ces 407 pages, mais pas n’importe où, dans le haut lieu et fortin de l’Amérique WASP, l’ile de Nantucket, Etat du Massachusetts.

Un roman marin en quelque sorte, où le cadre et les accessoires dépassent souvent le personnage central, à avoir l’océan atlantique brutal, inséparable de ses rochers meurtriers et la combinaison de plongée en néoprène qui colle le plus souvent à la peau de corps nus scupltés par la natation de compétition de sorte qu’il se dégage de ce récit un érotisme distingué, le plus aigu étant diffusé par Hinks, l’assistante du procureur.

Une sensation d’étouffement aussi, puisqu’àprès ce livre vous n’ignorerez plus rien des 87 secondes de lucidité qui précèdent la mort par noyade

L’histoire : une journaliste vedette d’un chaineTV basée à Washington prépare son retour à l’antenne après des mois d’absence ; au cours de son jogging quotidien sur la plage, elle découvre une jeune femme noyée. Au fil de son enquète, elle nous fera entrer dans l’univers hyper fermé des forces spéciales US et de leur entrainement extrème.

L’auteur : Jeannine Kadow, totalement inconnue, un nom qui fait plus secrétaire dans une compagnie d’assurances de l’Idaho qu’écrivain, mais un style vigoureux qui rappelle “Argent facile “ de Jenny Siler.

Ce bouquin se lit en trois jours, et à part quelques artifices clinquants, il convient de remercier un auteur qui vous immerge si intensément dans son récit.