Le Premier Cavalier de l'Apocalypse
de John Case

critiqué par Sangye, le 31 août 2001
(Aiglemont - 56 ans)


La note:  étoiles
Le Premier... et le dernier?
Sur fond de grippe espagnole et de secte écologique, ce roman se développe très lentement au gré de personnages à la psychologie très superficielle, et auxquels il est très difficile de s'attacher.
La fin de ce roman arrive sans même s'annoncer, et le 'méchant' perd tellement facilement que l'on se demande s'il avait vraiment existé. Si l'on souhaite approfondir ses connaissances en guerre bactériologique, ce roman se prête bien à ce but, mais en matière d'intrigue, y en a-t-il une, au fait?
A LA POURSUITE DU VIRUS. 8 étoiles

En Corée du Nord, un village est exterminé par l'armée pour cause de sécurité nationale. En effet, la population est atteinte d'une affection virale extrêmement virulente. Un homme obsèrve la scène. C' est le seul survivant, échappe de peu aux militaires, puis se rend dans la zone démilitarisée pour finalement aboutir en Corée du Sud où il raconte son histoire. Celle-ci n'échappe pas aux services secrets américains.
Par l'intermédiaire d'un organisme scientifique, la CIA finance un projet de recherche sur la grippe espagnole, un virus au potentiel létal inégalé. Or pour fabriquer un vaccin, il faut maîtriser les composants du virus. Pour cela une expédition de chercheurs se rend sur une île Norvégienne isolée par les glaces où les corps de cinq mineurs sont enterrés depuis plusieurs décennies. Les scientifiques ont bon espoir de récupérer les cadavres congelés, et d'extraire des tissus le précieux virus. Arrivés sur place ils s'aperçoivent avec stupeur que d'autres sont passés avant et ont volé les corps.
Frank Daly, journaliste au Washington Post, en congé sabbatique travaille pour une fondation journalistique spécialisée dans la science et la recherche. Décidé à écrire un article sur la grippe espagnole, il est autorisé à faire partie du groupe qui part sur l'île Norvégienne. Les circonstances font qu'il ne peut monter sur le bâteau, mais de nombreux éléments troublants le poussent à enquêter sur la disparition des cadavres et donc du virus. Tout ceci l'amène sur les traces du "Premier Cavalier de l'Apocalypse".

Virtuose du thriller, Jhon Case nous délivre une fois de plus un excellent roman. Le début est peut-être un peu long à démarrer mais pas inintérressant. Les scènes d'action sont moins nombreuses que dans ces autres oeuvres, néanmoins elles restent très dures et vraiment réalistes. De plus le profil psychologique du psychopathe qu'est Luc Solange est très réussi. A noter également un chapitre éprouvant, peut-être même trop, relatant un combat de boxe. Attention aux âmes sensibles. Je n'en dis pas plus...

Ayor - - 52 ans - 6 juillet 2005


Le premier et certainement pas le dernier 8 étoiles

C'est le premier roman de John Case (l'auteur du génial Genesis), que j'ai eu l'occasion de lire et il m'a donné envie de m'attaquer aux autres. Contrairement à Sangye, je trouve que l'intrigue est bien ficelée mais c'est plutôt au niveau du suspense que le livre pêche un peu. Par contre l'idée de départ pour se procurer la grippe espagnole est originale et nous change un peu des classiques où une éprouvette est volée dans un centre de recherche. Au fil des pages, on se rend compte à quel point un si petit organisme peut être dévastateur et c'est par ce biai là que l'auteur monte la tension.

Un livre un peu en dessous de Genesis mais un très bon thriller quand même.

Christof13 - - 45 ans - 1 avril 2005