Les infortunes de la Belle au bois dormant, tome 3: La libération
de Anne Rice

critiqué par Sorcius, le 17 novembre 2000
(Bruxelles - 54 ans)

La note: étoiles

Quand le plaisir devient une drogue

"Le Village", la punition extrême qu’a choisie la Belle au bois dormant avec un mélange d'excitation et de frayeur, s'est révélée une expérience surprenante.
Mais un beau jour, un groupe d'esclaves se fait enlever par les hommes du sultan. L’esclavage au palais se révèle dur et plus humiliant que tout ce que la Belle au Bois dormant a connu jusque-là. Pourtant, il se pourrait bien qu'elle découvre l'amour. Oui, mais une fois que son " temps " sera fini et qu'elle devra reprendre une vie normale, comment fera-t-elle pour survivre à ce vide qui la ronge ?
Si on n'a plus la surprise du début, on découvre par contre avec joie une histoire plus romantique. L'érotisme reste présent partout, mais l’amour se mélange au plaisir et ça ne peut qu'ajouter un petit plus à ce livre sensuel. Anne Rice montre une écriture et un esprit délicieux.

Traîtés comme des animaux
J'étais moins captivé par ce tome-ci que les deux premiers. D'un autre côté, il est moins choquant que le deuxième tome. Les esclaves sont traités comme des animaux, et la Belle au bois dormant est moins présente. La lecture des trois tomes m'a par contre appris que je n'aime pas le sadomasochisme. Je n'ai relevé que deux citations, qui me semblaient correctes. « Laissez-moi vous dire quelque chose, à propos de la peur : la peur n'est bonne que lorsque vous avez le choix des choses. » « Ils n'étaient pas faits purement et simplement pour nous mettre à la torture, pour nous humilier et nous rendre malléable, à seule fin de divertir autrui. » Windigo - Amos - 42 ans - 24 mai 2020

Le plus faible
J'ai trouvé que ce livre était du n'importe quoi, rien de nouveau par rapport aux autres tomes, presque une parodie du deuxième de la série. Nance - - - ans - 10 janvier 2009