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Comment une figue de paroles et pourquoi critiqué par Kinbote, le 20 juillet 2007 La note: 
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| "L'art de la figue" | |||||||
| Le texte de « La figue (sèche) » paraît dans le n° 1 de la revue TEL QUEL en 1960. Mais Francis Ponge avait commencé à l’écrire bien avant, dès 1951. Ce livre regroupe et propose tous les états du texte jusqu’à la version de 1960. Très vite, le texte prend une allure définitive mais on continue à lire avec intérêt les transformations plus ou moins importantes qu’apporte l’auteur. On remarque qu’il prend beaucoup de temps à chercher la forme graphique la plus adéquate. Le texte est important pour Ponge en cela qu’il transmet son art poétique. Au fil de ses multiples versions, il commence plusieurs fois de la sorte : « Je ne sais pas du tout ce qu’est la poésie mais assez bien ce qu’est une figue ». Le poème fut au cours de sa genèse parfois sous-titré "La consolation matérialiste". En effet, Ponge va jusqu’à comparer la figue à une église et cite Symmaque et Boèce (paîens de la Rome chrétienne). Le livre, préfacé et noté par J.-M. Gleize propose aussi une intéressante interview (datant de 1978) de Francis Ponge dans laquelle on peut lire ces propos : « Je fais d’abord des corrections et ensuite je les abandonne. Parce que j’ai toujours l’impression qu'on peut dire les choses de plusieurs façons» ou «Je me réveille tous les matins aussi ignorant que je l’étais la veille. Naturellement tout est resté à l’intérieur ; ça n’a pas disparu complètement... » Pour tous ceux qui se demandent quand, comment (et pourquoi) il faut "finir" un texte. |
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