Effaceur (L'), tome 2 : Mieux vaut tenir que mourir...
de Richez (Scénario), Henri Jeanfaivre (Dessin)

critiqué par Septularisen, le 18 juin 2007
(Luxembourg - 56 ans)


La note:  étoiles
PUM… PUM… PUM…
Voici donc le deuxième épisode des aventures de notre «tueur à gags» préféré à savoir Steel O. Reynolds, le «magicien» du 44 Magnum avec silencieux…

Ce nouvel opus vaut surtout pour les personnages que l’on y (re)découvre, comme Virginia la toujours très dévouée secrétaire, Mister Famas le marchand d’armes, et Larry Luckfull le seul «contrat » que Steel (malgré 16 tentatives d’assasinat) n’a jamais réussi à executer.
Mais en tout premier lieu on découvrira le fils adoptif de Reynolds : Quentin Cantino.
Non pas que Steel veuille s’encombrer d’un fils balourd qui passe sa journée à écouter du Franck «The Voice» SINATRA, qui lui «parle dans sa tête».
En fait il s’agit tout simplement d’un forfait «last will» (pour rappel celui qui va se faire tuer à le droit d’exprimer sa dernière volonté que Reynolds se fait un devoir d’executer)… qui a mal tourné. Lors de son assasinat M. Cantino a fait comme vœu que le tueur à gages adopte son fils…

Et à partir de là bien sûr, bonjour l’avalanche de gags… de celui qui apelle son père adoptif «papatron», Steel lui ayant interdit de l’appeler «papa».
En effet Quentin ne tarde pas à devenir l’assistant de Steel, ou plutôt le «nettoyeur» puisque comme dans le premier épisode Steel «exécute» des «forfaits» dont le chargent ses commanditaires, et Quentin nettoye à grands coups de plâtre, d’acide sulfurique, de béton, de simulations d’accidents…
Le tout bien sûr émaillé de catastrophes les plus diverses puisque on l’aura compris, la précision n’est pas le point fort de Quentin…

On découvrira donc dans cet épisode le forfait «sculpture» : le cadavre de la «cible» est transformé en statue grandeur nature (et d’un réalisme…) de votre choix. Le forfait «dernière chance», où le commanditaire accepte que la victime ait droit à une dernère chance de s’en sortir…(même s’il s’agit d’une scie, jetée au malheureux qui les pieds dans un bloc de ciment est en train de se noyer au fond de la mer…), où encore le forfait «crescendo» : tous les jours une balle dans un endroit différent (pied, genou, bras, jambe…) jusqu’à la fin…

Comme pour le premier opus, le scénario est solide et bien ficelé, les gags ne tombent pas à plat et Hervé RICHEZ fait preuve d’une imagination sans limites… aidé il est vrai par les dessins toujours aussi bien réussis de Henri JENFEVRE et les couleurs toujours aussi belles de Pierre SCHELLE.

Chaque gag est un pur moment de bonheur et franchement on en redemande, alors autant se précipiter pour lire cette très belle serie de BD!