Les géants de pierre
de Annie Bruel

critiqué par Gilou, le 20 août 2001
(Belgique - 76 ans)


La note:  étoiles
Senteurs provençales
Tous les ingrédients y sont pour rêver. Il suffit de fermer les yeux après la lecture de certains passages pour sentir le parfum de la lavande et le chant des cigales.
Ambiance locale parfaitement décrite avec finesse et soucis du détail. Personnages très attachants par leur simplicité.
Histoire d’amour hélas, avec les conséquences dues à l’époque où elle est vécue. La guerre et son cortège de méchancetés, les familles nombreuses et l’autorité parentale incontournable. Une amitié d’enfant entre deux jeunes gens, qui deviendra bien vite un amour durable. Mais, pour être un jour réunis pour toujours, combien d'épreuves tristes et difficiles doivent-ils traverser ! Les communications, l’ignorance, les tabous, les ragots ont pratiquement détruit un amour pourtant sincère. Mais heureusement, comme tous les beaux romans, la fin est heureuse à ma grande joie. Après avoir lu (du même auteur) le Mas des oliviers, j'ai été enchantée de ce roman qui me fait un peu penser à des auteurs comme Christian Signol, Sylvie Anne, Thibaux Jean-michel, Janine Montupet, Thyde Monnier et Claude Michelet. Ils décrivent avec toute leur passion et leur cÏur la terre et toutes les merveilles qui les entourent. Un retour aux sources pour les lectrices (dont je suis) qui s'accrochent avec bonheur aux choses les plus simples de la vie. Un roman = un régal.
Poésie provençale 4 étoiles

Je serai plus sévère que Gilou. Est-ce le style poétique qui nuit au roman, ou le style romanesque qui nuit à la poésie ? Je ne saurais trop le dire, mais plus j'avançais dans le texte, et moins j'y croyais.
La fin était prévisible, et je me suis ennuyé à cette lecture...

Bernard2 - DAX - 75 ans - 24 février 2005