Le mari
de Dean Koontz

critiqué par Mayfair, le 16 mai 2007
(Distroff - 51 ans)


La note:  étoiles
encore une chef d'oeuvre !
Mitch Rafferty, 28 ans, travaille dans un jardin d’un quartier riche. Son portable sonne. C’est sa femme, Holly. « Mitch je t’aime. Quoi qu’il arrive je t’aime ». ¨Puis un cri. Puis la voix d’un homme. « On a ta femme. Tu peux la récupérer pour deux millions. » S’il ne réunit pas la somme demandée en soixante heures, ils la tueront. Il leur dit qu’il n’est qu’un simple paysagiste et qu’il n’a que 15.000, mais ils le savent déjà. Ils savent aussi qu’il trouvera un moyen s’il aime assez sa femme. Ils lui interdisent d’appeler la police et pour lui prouver qu’ils ne plaisantent pas, ils abattent un homme qui promène son chien dans la rue pendant qu’ils sont encore en ligne.

Voici donc un des derniers Dean Koontz qui n’a d’ailleurs pas encore (à ma connaissance) été traduit. Contrairement à la grande majorité de ses romans, ce n’est pas un fantastique mais un thriller sur fond de romance. Mais quel thriller ! Selon la presse anglo-saxonne c’est l’un de ses meilleurs.
Plein de suspense, de surprises et de rebondissements en tout genre, ce roman nous tient en haleine jusqu’à la dernière ligne. Il est absolument excellent et ne devrait pas décevoir ses fans.
Un roman où un homme ordinaire doit déterminer si son amour pour sa femme a des limites. Et vous, par amour, êtes-vous prêt à mourir ? A tuer ?
à propos de la folie et de l'abnégation... 8 étoiles

Grand écrivain sous-estimé, Dean Koontz est considéré chez nous et bien à tort comme une sorte de double de Stephen King; alors qu'il est souvent largement supérieur et surtout quant à aujourd'hui...

Il faut savoir que Koontz prend moins de gants avec la réalité et que la terreur décrite dans ses œuvres est beaucoup plus réaliste voire violente que celle de ses concurrents, et donc en soi totalement délirante et non-justifiée comme le sont d'ailleurs les vrais tueurs dans la vraie vie.

Certains feraient donc mieux de le prendre un peu plus au sérieux, et, même s'il n'est plus aussi populaire qu'il y a quelques années, il est évident que d'aucuns de ses bestsellers resteront dans l'histoire de la littérature.

Comprenez qu'on ne parle pas trop là d'une rivalité entre un site web putassier et encore un autre encore plus hypocrite mais plutôt de Burger King contre Mc Do !

J'ai donc pris connaissance avec plaisir de THE HUSBAND, et une fois de plus, la narration de l'auteur où il parle par exemple des circonvolutions multiples d'un tueur solitaire aux propos poétiques m'a assez bluffé même si Koontz a récemment mis de l'eau dans son vin.

Et comme à l'usuel on prend les mêmes et on recommence, mais il faut savoir que même si ce n'est pas du Kant, on risque d'apprendre quelques petites choses importantes à propos de la chaleur en Californie mais aussi à propos de la transcendance humaine. Koontz ferait un excellent philosophe - en tout cas meilleurs que tous ces penseurs de salon qu'on nous impose à France Culture comme ailleurs.

Le pulp a hélas toujours été très méprisé en France (même si ce genre contient dans notre pays quelques esprits brillants très perchés) et on attend toujours ici sa consécration. Si seulement la France était un peu plus culturelle et un peu moins sérieuse dans la folie du bleu blanc rouge !

Et puis peut-être qu'en lisant ce thriller vous en apprendrez davantage sur ces deux chiens blancs et cette femme qui rit...

Antihuman - Paris - 41 ans - 4 août 2018


Moyen 5 étoiles

L'histoire a déjà été décrite avant ma critique donc je ne reviendrai pas là-dessus. Le livre est divisé en 3 grands chapitres pendant lesquels le héros principal découvre la vie cachée de son frère et change, évolue, afin de sauver sa femme des ravisseurs. Le suspense n'est pas intense au fil des pages, on passe de ce qui se passe pour Holly aux mains de ses kidnappeurs à ce qui se passe pour Mitch qui doit réunir une très grosse somme pour la sauver de leurs mains.

Je ne dirais pas que c'est un livre qu'il faut absolument lire sous peine de rater quelque chose. L'histoire n'est pas très bien ficelée, la fin un peu bâclée selon moi, soudain tout est fini. Un livre assez moyen somme toute mais qui plaira peut-être à d'autres personnes.

Chris - Bruxelles - 50 ans - 14 avril 2013


Gentille histoire pleine de bons sentiments 6 étoiles

Des ravisseurs demandent à un jardinier de payer une énorme rançon pour revoir sa femme. Le gentil mari n’appelle pas la police car on le lui a demandé et de peur des formalités administratives car les kidnappeurs ont laissé des traces compromettantes à son encontre.
Cet individu de la classe moyenne parviendra seul et avec beaucoup de chance, à venir à bout de plusieurs malfrats après plusieurs rebondissements.

On a envie d’en savoir plus à chaque fin de chapitre car le suspense est bien mené. On passe donc un moment agréable mais dont il ne restera aucun souvenir mémorable.

IF-1011-3802

Isad - - - ans - 19 novembre 2011