L'aigle et l'ange
de Juli Zeh

critiqué par Janiejones, le 9 mai 2007
(Montmagny - 38 ans)


La note:  étoiles
Décevant
De Leipzig à Vienne en passant par les Balkans, une première œuvre fulgurante, un véritable chant du cygne nihiliste, à la fois thriller, roman d'espionnage, histoire d'amour... Juli Zeh fait ici le terrible constat de la déliquescence de nos sociétés. Un vrai choc de lecture. Jessie est morte. Elle s'est suicidée alors qu'elle était au téléphone avec Max. Après des années d'absence, elle avait refait surface, et Max avait replongé dans son amour éperdu pour cette jeune femme instable et puérile, fille d'un trafiquant de drogue. Depuis l'enfance, ce garçon au physique ingrat voulait devenir juriste et
contribuer à un monde meilleur. Et il y croyait.

Hélas la désillusion est à la hauteur de ses espoirs car le
instances qui président aux destinées des hommes sont expertes dans l'art de jeter de la poudre aux yeux. Quand Jessie meurt, Max quitte son job. Il reste à Leipzig, bien décidé à consommer toute la cocaïne que son corps pourra supporter. Max est au bout du rouleau. Mais ce n'est qu'un début..


Un livre que j'étais impatiente de lire et qui j'étais sûre, serait excellent. Erreur. Pourtant, le résumé m'apparaissait très alléchant, mais le contenu l'est beaucoup moins. Je l'ai abandonné en cours de route, ce qui n'est pas du tout dans mes habitudes. Je n'ai pas du tout accrochée à l'histoire et j'ai eue du mal à en suivre la trame...