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Marie-Antoinette, la mal-aimée critiqué par Sorcius, le 1 novembre 2001 La note: 
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| Une vie pathétique, une mort tragique | |||||||
| J'adore les livres d’Histoire, et ce livre ne m'a pas déçue. Ecrit finement, il passionne autant qu'un thriller et émerveille par le romanesque que peut cacher la véritable Histoire. Le destin de Marie-Antoinette, la reine de Louis XVI, est tragique, pathétique, épouvantable. On a tous entendu parler d’elle, cette femme follement dépensière, qui disait étourdiment de donner des brioches au peuple s’il n'avait plus de pain. Mais qui se cachait réellement derrière ce portrait caricatural ? Hortense Dufour nous dépeint une femme-enfant, fragile et meurtrie par la vie. Son époux a des problèmes physiques et éprouve une timidité maladive, ce qui fait qu'ils n'auront des rapports physiques qu’après sept ans de mariage. Enfant rieuse et frivole, elle est maladroite, et les circonstances en feront une femme haïe du peuple, alors qu’elle avait un grand cœur et un seul désir : plaire. La rumeur, la calomnie auront raison de sa réputation, et c’est avec une injustice épouvantable qu'on la traitera. Elle fut une mère exemplaire et aimante, et souffrit beaucoup, d’abord de la mort de son fils aîné, et ensuite lorsqu'elle fut séparée de ses enfants après son arrestation. De femme étourdie et légère, elle deviendra, par la souffrance et l’horreur, une grande dame, une figure exemplaire qui force l’admiration. C'est un livre à livre, pour comprendre mieux qui était Marie-Antoinette, et surtout pour connaître les circonstances qui entourèrent la fin de la monarchie et la naissance de la république. |
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