Les cavaliers de la nuit
de Alice Hoffman

critiqué par Janiejones, le 23 avril 2007
(Montmagny - 38 ans)


La note:  étoiles
Surprenant
Ils viennent de la nuit. Hors-la-loi qui s'éloignent aussi subitement qu'ils surgissent. Leur destination l'Ouest. Déserts, routes, torrents, points d'eau... Montés sur leurs coursiers blancs, ils sont d'un autre temps, d'un autre monde. Issus de l'imagination de son père, les Arias ont hanté la vie de Dina avant qu'elle-même ne décrive à sa fille Teresa leur chevauchée fantastique. Pourtant, étrangement, ils ont le profil de loup de Silver, le frère de Teresa, le seul de ses enfants que Dina ait aimé. Et si, à quinze ans, Teresa cherche le plaisir auprès d'amants de passage, c'est pour oublier Silver qui, pour elle aussi, se confond avec les sauvages Arias. Une aventure dangereuse qui, de délires en dérives, les conduit l'un et l'autre aux limites du voyage...

Je suis une fan d'Alice Hoffman, mais j'hésitais à emprunter ce roman à la bibliothèque, mais j'hésitais à emprunter ce roman parce que le résumé un peu embrouillé, m'y encourageait plus ou moins. Mais comme d'habitude, comme dans la plupart des romans de cet auteure, j'ai été conquise. On y suit la relation fraternel/passionnée entre Teresa et Silver et on s'attache aux personnages. Presque aussi bon que Prémonitions, le dernier roman d'Alice Hoffman.