Céréales killer
de San-Antonio

critiqué par Sana, le 10 août 2001
(ISSOIRE - 51 ans)


La note:  étoiles
Le dernier, pour commencer
Frédéric Dard est beaucoup plus connu du grand public sous le pseudonyme de San-Antonio, le nom du commissaire héros des 174 livres de la série policière du même nom débutée en 1949.
C'est donc sous ce nom qu'il a signé ce dernier roman, paru à titre posthume, après sa disparition le 6 juin 2000. Bien sûr ce roman n’est ni le meilleur ni le plus représentatif du talent de Frédéric Dard, qui a signé en plus des San-antonio près de 50 romans policiers psychologiques d'un style totalement différent.
On retrouve quand même dans ce livre tous les personnages (le célèbre commissaire, son adjoint le gros Bérurier, sa mère Félicie, Pinaud,.), l’humour et l’imagination qui ont fait le succès de la série. L’histoire n'a pas vraiment d’importance ; elle sert simplement de fil conducteur aux calembours, à peu près, néologismes et autres délires textuels. J’aurai à l’occasion à travers d'autres critiques du même auteur d'en reparler en essayant de vous présenter toutes ses facettes et de vous donner goût à cet écrivain français de talent, aussi productif que populaire.
Roman agricole 9 étoiles

Mélanie Godemiche est retrouvée assassinée ( et si ce n’était que cela ! ) dans une rave party. Heureusement, le commissaire San-Antonio enquête. Dans ce roman posthume - il fut achevé par le fils de Frédéric Dard – San-Antonio est bien entouré : par son fils himself, l’incontournable Bérurier, plus gravos que jamais, et son épouse Marie-Marie. L’occasion de grands, d’ énooormes délires de tous bords, y compris des sexuels au raz-des-paq’rettes (les fervents lecteurs sauront apprécier) et des scatologiques. Je vous aurais bien balancé une perle ou l’autre , en extra bonus, mais j’ai quand même mes pudeurs … Voici tout de même deux extraits parmi tant d’autres en guise d’apéro.

Extrait :

- C’est un ado grand et costaud. Seulement, son Q.I. a dû être repêché avec l’épave du Titanic. Moins douze sur l’échelle de Clystère.

- A Pantruche, la nuit est livrée aux truands, aux poivrots, aux tapins et aux marginaux de tout poil. Alors que dans les pays du soleil, la noye appartient aux familles. A Séville ou à Rome, il est normal d’emmener son marmot au restaurant sur les couilles de minuit.

Catinus - Liège - 73 ans - 12 août 2013


Merci Monsieur San-antonio 9 étoiles

Merci de me mettre de bonne humeur avec de bon mots.
J'ai lu cet ouvrage en partie dans une gare et dans le train. Les gens me regardaient médusés , j'étais hilare.
Toujours cette certitude de passer un bon moment, des gauloiseries, des facéties hautes en couleurs, du bon esprit.
L'un des plus grands auteurs français.
Presque obligatoire, devrait être remboursé par la sécurité sociale.

Hexagone - - 53 ans - 22 avril 2008


Ce fut mon premier 9 étoiles

Une note sans doute trop élevée, mais ce fut mon premier San-A, donc, nostalgie oblige, je l'adore ! Et puis, c'est le dernier signé Frédéric Dard (achevé par son fils Patrice), alors...
Sinon, niveau intrigue, il n'est ni plus ni moins réussi que les autres, c'est vrai.

Bookivore - MENUCOURT - 42 ans - 29 mars 2008


San Antonio chaz les ravers 7 étoiles

Oui, ça sent un peu la fin de règne. Cet opus manque un peu de souffle, mais on retrouve les ingrédients tradionnels qui rendent ce dernier épisode acceptable. Il y a quelques scènes croustillantes, seulement, mais c'est déjà pas mal.
Je me souviens avoir lu ce livre avec émotion, vu qu'il est sorti juste après la disparition de l'auteur.

Veneziano - Paris - 46 ans - 17 février 2006


Merci pour tout 7 étoiles

Ce livre n'est ni le meilleur ni le pire que j'ai lu de Mr Frédéric Dard. Mais le style reste toujours caractéristique est inimitable. Pour moi c'est toujours un bonheur de lire un SAN A. Il est vrai que je ne me rappelle pas toujours des titres des boquins que je l'ai lu mais regrette la disparition de Monsieur et les romans qu'il écivait à une cadence incroyable.

Ce qui est à retenir dans tout ça pour moi n'est peut être pas l'histoire mais les deux derniers mots de la toute fin de l'oeuvre de SAN A. je vous laisse les découvrir. Ils sont à l'image du bonhomme, humble et simple.

Je conseille à tous les lecteurs d'essayer SAN A, cela ne laisse pas indifférent.

Tchico2 - Labenne - 49 ans - 17 février 2006


Ah ! San-A ! 10 étoiles

On n'ose plus faire une critique de Môssieur Sana après la très rabelaisienne et terriblement bien écrite critique de Lucien sur "Bravo docteur Béru". Je vais essayer. Ce roman est une histoire morbide de meurtres en série, etc... Un quelconque banal écrivailleur de Série Noire aurait pu en faire un polar gore et noir. Mais môssieur Frédéric Dard n'est pas un vulgaire écrivain, il est digne de Rabelais. Il nous conte ces polars noirs avec une cocasserie, un humour, un argot, des expressions toutes plus savoureuses les unes que les autres.Ca me détend, de temps en temps, de lire un San-A, on rigole beaucoup, on se passionne... Un peu de cul, beaucoup d'humour, un peu de morbide : la rectte de San-A ! A lire absolument !

(Je vous pondrai très prochainement une critique de "Zéro pour la question", que je vais bientôt lire !!!

Le petit K.V.Q. - Paris - 31 ans - 7 décembre 2004


A lire si vraiment vous avez du temps de libre 1 étoiles

Que penser de ce dernier roman de Frédéric Dard ? Il n'est ni meilleur, ni plus mauvais que les autres. J'avoue que je l'ai lu car justement c'était le dernier, mais aussitôt lu, aussitôt oublié. Il utilise une dernière fois ses vieilles recettes : contrepètries à outrance, langage cru, batifolages verbaux et sexuels, tout ce qui a fait son succès avec ses personnages fétiches. Si vous avez vraiment aimé San Antonio, lisez ce libre en l'empruntant dans une bibliothèque ou à votre ami(e), sinon allez voir du côté de Roth ou Franzen, c'est quand même autre chose !!!

Follett - Guebwiller - 56 ans - 19 octobre 2002