Donnant Donnant - Poésie (1960-1980)
de Michel Deguy

critiqué par Hafiz, le 7 avril 2007
(Paris - 47 ans)


La note:  étoiles
Histoire de poésie ...
On passe du "geste des amants" aux "lignes des os violntes", de la "poulpe [qui] bat le ciel" aux "rizières des neiges". Les formules, les images, l'érudition saisissent le lecteur dans ce recueil, où le poème apparaît comme :

"une opération double : insistant, il dit comment une chose peut être bien elle-même ; intensément ; plus elle-même à même [...]. Cependant il dit en même temps l'autre façon qu'à une chose d'être elle-même en étant avec ce comme quoi elle est : homoion. Le poème est homologique".
Honnête homme s'abstenir 1 étoiles

Voici un extrait de Deguy qui m'a particulièrement écoeuré dans ce galimatias rebutant :

"Son eau fume C'est après le départ des fidèles
L'océan bave comme un mongol aux oreillers du lit
Charogne en boule et poils au caniveau de sel"

En lisant ceci et d'autres écrits du même tonneau je me dis qu'écrire n'importe quoi dispense d'un quelconque talent, cette prose est à la poésie ce que le fumier est à la rose.

c'est la première fois que je peux faire une critique de ce genre de poésie, sur tous les blogs évoquant Deguy il n'y a pas de messages possibles, tout est verrouillé, c'est sans doute mieux car qu'en dire ? Quelques lignes suffisent à comprendre.

Il y a tant de bons poètes à lire... Lecteur passe ton chemin, cet ouvrage est un désarroi.

Stéphane

Nb : le 0,5 est exigé par le programme informatique, en réalité mon vote est : 0

Stéphane Evreux - - 58 ans - 4 juillet 2010