Biffures
de Michel Leiris

critiqué par FightingIntellectual, le 28 mars 2007
(Montréal - 42 ans)


La note:  étoiles
La règle du jeu, volume 1
J'aime bien la collection 'L'imaginaire' de Gallimard, qui présente des bouquins, qui ne sont pas vraiment des romans, mais qui, au fond, ne peuvent être rien d'autre, vraiment­.

Michel Leiris ici présente un roman qui n'en est pas un....mais qu'encore une fois, qu'on ne peut que catégoriser sous cette forme absorbante. Leiris s'interroge sur son assomption en tant que romancier. Comment est-ce que son entrée dans le language lui aura permi de se servir des mots, de se définir par eux.

Leiris commence par des souvenirs d'enfance ou il se fait reprendre sur l'épellation de plusieurs mots et comment cela lui fit comprendre l'usage commun du language. S'en suivra une série de découvertes languagières que Leiris suivra et qui l'emmèneront a venir se cacher des les mondes télescopiques du language face a des événements difficiles de sa vie, chose qu'il fait en écrivant ce qu'on lit dans les lignes de Biffures.

C'est là un roman très difficile d'approche, mais qui donne une sentiment de proximité avec l'auteur , grâce au truchement du language, a son utilité pour plier le continuum espace-temps et a s'inscrire dans le registre de la mémoire. Un excellant exercice, je vais lire le second tôme.