Le grand braquage
de Dashiell Hammett

critiqué par Grass, le 22 mars 2007
(montréal - 47 ans)


La note:  étoiles
Détective sans nom
Je n'avais pour seule expérience Hammettienne que Le Faucon de Malte, qui m'a à la fois renversé et drôlement bien situé par rapport à l'histoire du roman noir. Quiconque rencontre Sam Spade pour la première fois risque fort bien de s'en souvenir toute sa vie.

Je ne crois pas qu'on puisse proprement parler de réticence, mais le fait que Spade ne se trouve pas dans le présent livre a peut-être fait en sorte que ma lecture soit retardée. On a affaire ici au Détective de la Continental Agency dont on ne saura jamais le nom, ce qui a pour effet de nous le rendre un peu plus distant, plus froid et plus rude.

L'histoire est celle d'un braquage, vous l'aurez deviné, le genre de plan infaillible où l'on fait appel à des dizaines de brigands venus de plusieurs états. Un gros coup monté qui va déraper et chacune des grosses têtes responsables va tomber. Du gros boulot pour le détective.

L'histoire est divisée en deux nouvelles qui se suivent (Le grand braquage, Le prix du sang) et j'ai le sentiment que le livre a été édité de plusieurs façons, car la préface semble faire allusion au fait que ce recueil comporte plusieurs textes, et pas seulement deux. Un peu vague.


Probablement pas le meilleur Hammett, mais une lecture somme toute fort agréable qui se règle en un rien de temps.