Quatre morcellements ou l'affaire du volume restitué
de David Lespiau

critiqué par Sahkti, le 13 mars 2007
(Genève - 50 ans)


La note:  étoiles
Infini voyage
Petit recueil rempli de textes vif et courts invitant à un voyage, dehors ou dedans. Voyage encore et toujours avec appel insistant aux sensations, notamment corporelles.
Le texte se veut charnel.
C'est aussi le voyage des illusions perdues.
Au fil des pages, de charnel il passe au sensuel; on entre dans le domaine du rêve espoir.
Emotions brutes et raffinées à la fois que David Lespiau distille de page en page, étonnant le lecteur, l'étourdissant, voire le perdant dans les méandres des émotions et du voyage intérieur.
J'aime beaucoup la courte taille de ces textes, portée par la puissance des mots. En quelques phrases, verbes et mots, tout est là, bien présent, appel à nos repères les plus chers.

"Le rêve, Alan
enfouit ses jouets
pour qu'ils repoussent
en arbres neufs
d'un terreau noir
de saveurs mortes"