La lumière des collines
de Christian Signol

critiqué par Bernard2, le 21 février 2007
(DAX - 74 ans)


La note:  étoiles
Du vin, du sang, des larmes
La lumière des Collines est la suite d’un premier livre : Les vignes de Sainte-Colombe. Il n’est pas nécessaire de l’avoir lu pour ce second ouvrage.
L’histoire se déroule dans le Sud de la France. Un famille, propriétaire d’un domaine viticole, lutte dans un climat de crise permanent. Le vin se vend mal, les récoltes varient au gré du climat, la concurrence est farouche.
Viennent s’ajouter les rivalités au sein même de la famille, et la lutte des classes, avec les métayers (luttes pour les salaires, mais aussi sentimentales lorsque des liens amoureux entre propriétaires et ouvriers bouleversent l’ordre établi).
D’autres drames remettront en cause cet équilibre fragile, lorsque la seconde guerre mondiale brise tout espoir, et, plus tard, la guerre d’Algérie.
Le roman couvre trois générations. Comme à son habitude, Signol nous emmène dans un tourbillon riche en évènements, en rebondissements, avec des histoires familiales au milieu de l’Histoire (avec un grand H). Il n’y a jamais de temps mort. Attention à ne pas se perdre : il y a beaucoup de personnages. Cela peut être gênant, parfois.
Une phrase de ce livre, que je ne peux m’empêcher de vous livrer :
« Le bonheur n’est pas dans la possession des choses ou des gens. Quand on a ce qu’il faut pour vivre, qu’on est entouré de ceux qui vous aiment, on a tout pour être heureux ».
Belle leçon de sagesse, de modestie, et de simplicité...