Le chat qui n'était pas là
de Lilian Jackson Braun

critiqué par Sahkti, le 13 janvier 2007
(Genève - 51 ans)

La note: étoiles

Mort en Ecosse

Sur demande insistante de ses amis, Qwill part en Ecosse pour un voyage organisé qui ne sera pas de tout repos, avec une mort pas si naturelle que ça, un vol important de bijoux, des compagnons de voyage parfois particuliers et un retour sur Pickax plein de mauvaises surprises.

Une fois de plus, Lilian Jackson Braun n'hésite pas à faire mourir un des personnages récurrents de sa série. Tout comme elle en égratigne d'autres au passage. Ce qui rend intéressante une analyse sur la longueur de toute la série "Le chat qui...". Ce numéro est agréable à lire, il y a quelques belles scènes de vie au quotidien et toujours ces descriptions d'un pays imaginaire qui fait rêver. Sans parler des nombreuses références culturelles et historiques à l'Ecosse. C'est du polar gentillet, avec un détective assez bon enfant; j'aime bien ça, ça détend.

Suranné
Je découvre cet auteur avec cette enquête. Jim Qwilleran héros de cette série est un journaliste philanthrope. Il est entrainé dans un voyage en Ecosse à l'initiative d'une organisatrice bénévole pour un groupe coopté. Mais tout ne se passe pas comme prévu. Un coffret à bijoux est dérobé, le chauffeur du minibus disparait et l'organisatrice du voyage est victime d'une crise cardiaque. Au retour les deux chats de Jim lui donnent des indices pour dénouer des démarches anormales et criminelles. Le charme d'un monde suranné avec des relations de grande courtoisie, des collections kitch , des vide-maison surprenants.. mais un récit un peu lent et hasardeux. Eoliah - - 74 ans - 18 janvier 2025

Le flegme britannique de passage en Ecosse
Nous retrouvons notre journaliste philanthrope préféré qui participe à un voyage organisé en Écosse. Ce séjour s'accompagnera bien évidemment d'une mort suspecte et d'une disparition qui ne l'est pas moins. De retour dans sa région d'adoption, notre détective et ses deux chats siamois mèneront donc l'enquête pour tirer cette affaire au clair. Encore une fois, un des principaux attraits des romans de L.J.Braun est de retrouver le flegme britannique de Qwill et la peinture que fait l'auteure de ce petit monde vivant dans un village à 600km au nord de nulle part. L'intrigue n'est pas en reste et sert de fil conducteur à l'histoire, tout en étant ponctuée par les nombreux intermèdes surgissant au gré des rencontres avec la population locale de ce petit village. On en profitera également pour découvrir l'histoire de l'Écosse, connaître l'origine du nom de Scotland Yard, et abhorrer les collections de poupées luxueuses ... Un très bon roman de L.J. Braun à lire avec une tasse de thé à portée de main et un chat sur ses genoux ... Bleizmor - Bretagne - 54 ans - 6 janvier 2011