Le rêve de l'élite
de Whitley Strieber

critiqué par Pendragon, le 30 décembre 2006
(Liernu - 53 ans)


La note:  étoiles
Le rêve s'éteint...
Voici la trilogie bouclée, elle avait commencé avec « les prédateurs », continué avec « les dernier prédateur » et nous voici en fin de boucle !

Attention, ne lisez pas ces lignes si vous n’avez pas encore fini le tome II.

Miriam Blaylock est morte, tuée par son chasseur, mais son fils lui a survécu, étrange bâtard entre une vampire de sang pur et un humain au sang hybride. A survécu également l’une de ses disciples, humaines transformées grâce au sang vampirique. Celle-ci, Leo, est une chanteuse dont le succès planétaire s’explique aisément par ses dons vampiriques surhumains, sa voix, sa gestuelle, son look et sa beauté à couper le souffle… Comme de juste, ces deux-là se doivent de se rencontrer, attiré l’un vers l’autre par le pouvoir de l’ombre. Cela dit, les parents du jeune homme (son vrai père et sa mère adoptive) ne voient pas cela d’un très bon œil, d’autant plus qu’ils sont tous deux agents spéciaux formés à la destruction des vampires (cf. tome II). Et la traque de recommencer. Comme ce n’était point encore assez sombre, Strieber fait intervenir Lilith, la première (j’ai bien dit première) vampire ; elle débarque de son Egypte natale avec une lacune de quelques milliers d’années… on peut dire qu’elle débarque ! Oui mais, c’est un vampire…

Juste suite du tome II, ce roman pèche par un excès de sensationnel, de la violence, du sexe et je le crains un peu de plagiat par rapport à Anne Rice mais… mais l’avant-dernier paragraphe (6 pages) rattrape le coup de manière tout simplement magistrale !