Le dernier prédateur
de Whitley Strieber

critiqué par Pendragon, le 30 décembre 2006
(Liernu - 54 ans)


La note:  étoiles
Une dernière pinte !?
Ayant lu « Les Prédateurs » il y a plus de quinze ans, et en ayant gardé un excellent souvenir (surtout du film avec Deneuve et Bowie en fait), je n’ai guère hésité à l’achat et à la lecture de ce deuxième tome (il y en a en effet un troisième) écrit plus de 20 ans après le premier opuscule.

L’histoire commence avec Miriam Blaylock, dernière « ancienne », qui se rend au conclave annuel de ceux de sa race. Oui mais, il n’y a personne, il ne reste rien du lieu secret si ce n’est décombre et traces de batailles… Miriam se rend alors dans les autres caches secrètes, mais la découverte macabre y est la même… il n’y a plus personne ! Elle est la dernière de sa race ! Et dire qu’ils avaient été si puissants, si grands, si intelligents et tellement supérieurs à ces pauvres humains, à ce bétail qu’ils avaient patiemment élevé, conditionné, préparé pour servir de nourriture !

Au travers de l’affrontement de Miriam et du policier (service spécial, quand même) qui la traque, c’est une vision parallèle de l’humanité qui se déroule, un monde où les vampires sont les maîtres, où ils l’ont toujours été et où les hommes ne sont que le bétail… oui mais, les vampires sont conformistes et ils n’ont pu s’adapter à la science… et surtout, ils ont faits les hommes trop intelligents et maintenant ce sont eux qui chassent leurs anciens maîtres.

Récit très intelligent et très bien conçu, l’idée de départ est excellente, le sujet est, ma foi, un vrai régal (si je puis me permettre), seul le style laisse à désirer, mais on peut mettre cela sur le dos de la traduction.