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Train de nuit critiqué par Kinbote, le 27 juillet 2001 La note: 
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| Fausse piste | |||||||
| La narratrice, au physique ingrat, aux amours malheureuses, est inspecteur de police et s'appelle Mike Hoolihan. Elle est chargée d'enquêter sur la mort de la fille de son ancien patron de la « Crime ». « La jeune femme, Jennifer Rockwell , avait tout pour elle : la beauté, l'intelligence, la générosité, l'amour », et elle a mis fin à ses jours. Pour tout le monde, ce n’est pas plausible. On a dû l'assassiner ! Mike Hoolihan pense de même, elle ne croit pas à la version du suicide et se met en quête du coupable, avec toute la science dont elle est capable. Tous : mari, père, amis, connaissances, seront soupçonnés suivant la loi du genre. Mais au bout du compte, on reste un peu sur sa faim/fin comme si l'auteur nous avait fait un pied de nez et nous avait fait marcher pour rien, nous avait embringués, sa narratrice la première, dans un "thriller truqué" pour nous rappeler qu'il n’est pas l’auteur d'un genre, mais qu'il a pour vocation de toucher à l'universel (Martin Amis est féru d'astronomie). On croit comprendre enfin que Jennifer Rockwell n’était pas différente du commun des mortels, qu'elle ressemble à Mike Hoolihan, qu’elle nous ressemble, et qu'elle s’est donné la mort parce que, possédant tout, elle ne pouvait prétendre à rien de plus. Quelle que soit la quantité de bonheur dont nous disposons, elle ne sera jamais à la mesure de nos espérances. Il n'y a pas de bonheur parfait ! |
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