Des enfants tombés du ciel
de Gilbert Bordes

critiqué par Tistou, le 9 décembre 2006
( - 67 ans)


La note:  étoiles
Saga fin XIXème
C’est l’histoire d’une vie, ou plutôt la haine d’une vie, que nous raconte Gilbert Bordes. S’appuyant sur des sentiments humains poussés à leur paroxysme, il surfe sur la guerre de 1870, l’explosion du monde industriel et notamment la construction de la Tour Eiffel et nous raconte sa vision de cette époque ; le siège de Paris par les Allemands, les fortunes qui peuvent se nouer au fil du développement industriel, …
Gilbert Bordes a donc délaissé sa Corrèze … pas complètement cependant puisque les fameux enfants tombés du ciel dont il est question tomberont du ciel (de montgolfière) en … Corrèze. Tout de même !
Mais l’essentiel de l’action se déroule à Paris pendant les heures troublées déja citées.
En substance, la jalousie d’un homme, vis à vis de son ex-employeur qui l’a surpris en flagrant délit de malversations, va le conduire à abuser de sa situation d’auxiliaire de police pendant la guerre de 1870 et particulièrement le siège de Paris pour persécuter ledit ex-employeur, provoquer sa perte, lui faire perdre ses 3 jumeaux et l’envoyer au bagne en Nouvelle Calédonie. Pierre Chevillard croit alors avoir gagné et s’être vengé. C’est sans compter sur le fait qu’il s’agit d’une histoire racontée par Gilbert Bordes, et la ténacité de Catulle Moringuet !
Ca se lit très facilement. L’intrigue use parfois de ficelles un peu grossières mais il y a le minimum « syndical » de psychologie qui permet de prendre plaisir à cette lecture.
Pour les amateurs d’histoire. Et d’Histoire.