Histoires grotesques et sérieuses
de Edgar Allan Poe

critiqué par FightingIntellectual, le 4 décembre 2006
(Montréal - 42 ans)


La note:  étoiles
Poe sur Poe
Publié en point d'orgue aux séries des Histoires Extraordinaires de Poe, ce bouquin ne comporte pas, ou très peu de nouvelles fictionnelles. Poe y adopte une attitude narrativisante, mais le côté pure fiction est quelque peu laissé de côté. "L'Ange du Bizarre" et "Le système du professeur Goudron" sont probablement les deux seules nouvelles qui tiennent entièrement de la fiction.

C'est plutôt un recueil d'essais que Poe nous propose, sur différents sujets, qui vont de son idée sur le meurtre de Maria Cecila Rogers (Marie Roget, quand je vous parlait d'attitude fictionnalisante) à sa philosophie sur l'ameublement. On y découvre les rouages sous l'écrivain de fiction, la réflexion et les considérations critiques sous-jacentes à ses oeuvres.

Alors que ce n'est que de très peu d'intérêt pour le lecteur dit "casual", les fans de Poe, les écrivains en herbes et les théoriciens de l'horreur seront ravis par ce recueil un peu aride, mais très éducatif.
Des histoires variées... 6 étoiles

Recueil de nouvelles partiellement intéressant.
On navigue entre une affaire dite "cold case ", de la fiction et de la description de paysages à la façon romanesque.
J'ai aimé l'histoire intitulée "Le Système du docteur Goudron " et moins apprécié "Philosophie de l'ameublement ". Dans cette dernière, j'ai eu l'impression de lire une description dans une revue spécialisée dans la décoration d'intérieur.
Il y a deux nouvelles qui relatent de beaux paysages façonnés par la main de l'homme.
Edgar Allan Poe adopte ici un style différent de celui des Histoires extraordinaires et des Nouvelles histoires extraordinaires.
Á lire pour faire une comparaison...

Jordanévie - - 49 ans - 29 octobre 2023


Sec 4 étoiles

J’ai moins aimé que les Histoires extraordinaires et les Nouvelles histoires extraordinaires. Les personnages manquent de profondeur, l’écriture est aride, comme la plupart du temps avec Poe, sauf qu’ici le récit ne m’emporte pas.

Le mystère de Marie Roget (1850) : Très technique et long. 2/5

Le joueur d’échecs de Maelzel (1836) : La moins pire nouvelle du recueil, pour moi. Elle est intéressante, surtout quand on sait qu’elle est basée sur un fait réel. 3.5/5

Eleonora (1841) : Ennuyeux. Pas mon genre. 0.5/5

Un événement à Jérusalem (1850) : J’ai été perdue quelque part. À l’aide? 0.5/5

L’ange du bizarre (1844) : Huh? 0.5/5

Le système du docteur Goudron et du professeur Plume (1850) : Moyen. 2.5/5

Le domaine d’Arnheim (1847) : Je n’ai pas aimé. 1/5

Le cottage Landor (1850) : Faible comparé à ses autres nouvelles. 1/5

Philosophie de l’ameublement (1840) : Un mot: subjectif. Deux mots: très subjectif. 2/5

La genèse d’un poème (1850) : Beurk! Je n’aime pas la fixation de limites en écriture. 1/5

J’essaie de lire l’oeuvre complète d’Edgar Allan Poe, pour le meilleur et pour le pire.

Nance - - - ans - 2 janvier 2008