Pronto
de Elmore Leonard

critiqué par Grass, le 27 novembre 2006
(montréal - 47 ans)


La note:  étoiles
Un cowboy au pays du spaghetti
Je n'en pas encore bien loin dans ma connaissance de Leonard, mais il m'est avis que celui-ci n'en est pas un grand. Pas que ce soit mauvais, loin de là. Seulement, j'ai ce sentiment que ce livre emprunte certaines valeurs sûres de Leonard (galerie de personnages, situations loufoques, dialogues dynamiques) sans toutefois en retenir la magie qui ait pu faire sa renommée.

Harry Arno est un bookmaker têtu qui, suite à une situation particulière, se trouve à prendre la fuite pour l'Italie. Il croit être bien couvert, mais cet ancien alcoolique parle trop. Si bien qu'on le trouve assez vite, même s'il est réfugié dans un petit bled italien. Trouvé par Raylan, le marshall à qui Arno a échappé pour la deuxième fois et qui en fait une affaire personnelle. Trouvé aussi par le Zip, homme de main sans coeur du gangster Jimmy Cap, accompagné de Joe Macho, un gros musclé pas de couilles.

Le vrai Héro de cette Histoire, c'est le Marshall Raylan Givens, cowboy au pays du spaghetti, qui surprendra sans cesse avec son assurance et son inventivité. Le personnage d'Arno, était à mon avis un peu trop caricatural. En frais de vieux grognon, j'aurai rarement vu aussi stupide. Un peu trop, même.

Mais cette histoire est somme toute une lecture très agréable, dans une Italie remplie de promesses où tout peut se passer.