Des chroniques qui détonnent parce qu’elles auraient dues être tristes à mourir, désolantes, car plantées dans un décor de cité de banlieue au milieu de la pauvreté, la violence et le crime. Pourtant, c’est une vraie bouffée de fraîcheur.
Bien sur, les souvenirs d’enfance sont généralement pas originaux ou simples, mais il y’a dans ce livre un petit extra : une poésie, la verve de l’ironie et une intelligence pour raconter des histoires. Celle-ci est évidente dès les premières pages avec une mise en bouche délicieuse sur le destin rigolo d’un homme qui veut éviter de payer sa part pour l’ascenseur communautaire.
Le rythme est fougueux, en conséquence la définition des personnages laisse à désirer. De plus tel un coït interrompu, le premier tome de ce récit autobiographique nous laisse sur notre faim. Une courte lecture divertissante qui a au moins le mérite de ne pas tomber dans le mélo psychosocial.
Aaro-Benjamin G. - Montréal - 55 ans - 23 janvier 2007 |