La forêt des ombres
de Franck Thilliez

critiqué par ValdeBaz, le 12 novembre 2006
( - 59 ans)


La note:  étoiles
Huis clos glaçant
David travaille d'arrache pied dans une morgue. Un premier roman l'a fait entrer dans le monde de l'édition mais pas facile de concilier les deux, d'autant qu'avec une femme sans emploi, un enfant en bas âge... Et puis, il y a cette folle, qui depuis un mois le harcèle, le traque. L'occasion est trop belle quand débarque Arthur pour lui proposer Le contrat en or : un mois dans un chalet au fin fond de la Forêt Noire pour écrire le roman qui le propulsera. Il n'a que quatre jours pour se décider.
Thilliez nous embarque cette fois dans un huis clos de plus en plus pesant, dans un chalet coupé de tout, avec de la neige (beaucoup trop pour fuir), des ombres rôdant. Tout s'acharne pour limiter les déplacements. Un peu trop téléphoné ? Pas grave !
L'ambiance y est et les secrets se dévoilent un à un.
Le bourreau 125, suicidé, rôde encore !
Accrochez-vous sans oublier doudoune et snow-boots !
Opressant , Cauchemardesque.. 8 étoiles

Frisson , angoisse, horreur sont au rendez vous dans ce roman noir psychologique, c'est diabolique , machiavélique.
.Et ça va en crescendo au fil des jours ....Alors accrochez vous... pour une fin époustouflante..

Chapitre31 - TOULOUSE - 55 ans - 12 février 2016


Même pas peur … 4 étoiles

Prenez une pincée de Misery, un soupçon de Shining mélangez bien et vous obtiendrez La Forêt des Ombres, mais malheureusement sans le talent et l’envergure du King …ça nous donne au final un roman qui sonne faux.
Une fan hystérique mais qui manque de crédibilité contrairement à celle de Misery qui alternait parfaitement entre raison et folie, un écrivain un peu border line comme dans Shining, mais le problème c’est que les personnages de Franck Thilliez manquent d’envergure, de réalisme car l’auteur use et abuse de détails trop sordides pour que ça marche.
C’est même parfois tellement gros qu’on a plus envie de rire que de trembler, un comble pour un livre qui est censé vous tirer de bons gros frissons.
Autre chose qui fâche : les dialogues qui sont à de nombreuses reprises assez consternants … entre les cris hystériques et les phrases tellement mal tournées qu’on dirait presque des traductions automatiques … Franchement, ça manque de rigueur tout ça !!!
Pourtant le rythme est plutôt bon puisque j’ai enchaîné les chapitres mais très, trop rapidement j’ai entrevu ce qui allait se passer. Du coup l’effet de surprise n’était pas au rendez-vous.
J’avais pourtant surkiffé Vertiges du même auteur parce qu’il m’avait emmené très loin dans la folie de ses personnages mais là je l’avoue je suis restée sur ma faim.

Monde imaginaire - Bourg La Reine - 51 ans - 29 avril 2013


Huis-clos en Forêt Noire... 6 étoiles

Premier huis-clos de F Thilliez (il y aura Vertiges quelques années plus tard), qui m'a , je l'avoue , un peu déçu.
L'histoire est un peu moins efficace que d'habitude et surtout l'issue est prévisible ce qui vous est assez embêtant pour un thriller.
On oscille entre Misery et Shining sans toutefois atteindre le degré d'intensité de ces deux titres.
A mes yeux , l'oeuvre la plus faiblarde de cet auteur pourtant peu habitué aux baisses de régime.

Ndeprez - - 48 ans - 6 octobre 2012


Misery ambiance Shinning 7 étoiles

J'adore Thilliez mais cette ressemblance avec 2 romans de King me fait penser qu'il y en a un qui a du s'inspirer de l'autre.... No comment
Pour le style, c'est pas mal mais un peu dans la surenchère de mots pour générer l'angoisse du lecteur. pour le coup, cela casse plutôt l'effet.
Par contre, la madame Miller, je l'aurais bien claqué dans un mur tant sa jalousie m'excédait.
Finalement, c'est sur Arthur et Emma que j'aurais bien passé mes nerfs.
Mai bon, l'auteur se charge bien de nous faire monter les nerfs pour mieux nous amener à la fin, ce qui est très bien construit.
Mais pour conclure, je pense et je suis même sûre que ce livre ne fera pas partie de mes préférés de Thilliez.

Patsy80 - - 49 ans - 7 août 2012


huis clos sans surprise 5 étoiles

décidément après "vertige" j'ai un peu du mal à accrocher avec les huis clos de Thilliez alors que je me suis retrouvé en admiration devant certains de ses livres.
Le huis clos proposé est léger, sans grand rebondissement.
Cela reste d'un point de vue général plaisant mais on tourne vite en rond.
On est tellement loin d'un "Gattaca" ou d'un "anneau de moebius" beaucoup plus construit avec un rythme très soutenu.

Gardigor - callian - 47 ans - 16 juillet 2012


Un peu de Misery 9 étoiles

Huis clos entre un écrivain et sa plus grande fan.... ça vous rappelle quelque chose? Misery de King.
Histoire menée de main de maître, j'ai adoré et dévoré ce roman d'une traite.
Une tuerie, un des meilleurs de Thilliez.

Free_s4 - Dans le Sud-Ouest - 50 ans - 25 avril 2012


moins bon que les autres mais bien quand même 7 étoiles

Pour ce roman, je dirais un peu comme certains autres lecteurs. Le début est prometteur, étonnant. Mais dès que la petite famille s'installe dans le chalet de la forêt noire, on devine rapidement la véritable nature des personnages pour ne pas dire leur véritable identité. Il est cependant très agréable à lire et prenant.
On ne peut par contre que féliciter l'auteur pour son imagination en ce qui concerne le sadisme et la manipulation. Mais je n'ai pas attendu ce roman pour le découvrir....

Mayfair - Distroff - 51 ans - 19 février 2012


Un thriller admirablement réussi 10 étoiles

J'ai adoré ce livre. Franck Thilliez nous amène dans un environnement angoissant, presque étouffant. L'intrigue amène une petite famille innocente dans une véritable descente aux enfers. Les personnages sont tellement réalistes. La fin est tout simplement époustouflante. A lire, vraiment.

JoshWB - - 35 ans - 13 décembre 2010


Agréable mais sans surprise 6 étoiles

Je poursuis la découverte des romans de Franck Thilliez, après le très réussi "Deuils de miel".

Comme à son habitude, l'auteur sait instaurer à son histoire une véritable atmosphère, une ambiance hivernale glauquissime à souhait. C'est ce que j'apprécie beaucoup chez lui. Mais là, elle n'est pas couplée à une intrigue à la hauteur car manquant véritablement d'inspiration et d'originalité. C'est du déjà-lu.
Aussi, il est très facile de deviner qui est le tueur ainsi que ses motivations.

Néanmoins, la lecture reste très agréable.

Vivement le prochain...

Marsup - - 48 ans - 29 avril 2010


On s'y perd 2 étoiles

Histoire peu crédible, avec des relents de Shining de Stephen King. Un huis-clos en pleine forêt, teinté de sadisme, trop pour moi.

Pat - PARIS - 60 ans - 22 mars 2010


Sans surprise 7 étoiles

Je suis un fan de Thilliez mais celui-ci, l'histoire n'est pas à la hauteur de ses autres romans, facile de deviner la fin. J'ai quand même aimé lire cette histoire mais je n'ai pas pu dire WOW ! Un livre de terreur, horreur et suspense. Du déjà vu .
Bonne lecture à vous tous !

Leliseur - - 68 ans - 16 octobre 2009


Huis-clos avec mon bouquin 7 étoiles

Comme pas mal de livres de ce type (sans du tout dénigrer les thrillers, polars, policiers, etc. que j'ai tendance à dévorer gloutonnement, par plaisir), j'ai lu ce livre presque d'une traite.

Une atmosphère pesante, à la fois dérangeante et intrigante, un secret dont on voudrait bien connaitre le fin mot, des personnages intéressants et inédits... ça doit être la recette pour accrocher le lecteur. Est-ce que c'est suffisant pour le convaincre de la qualité de l'écriture? Probablement pas, en tous cas pas pour moi. L'ensemble est assez inégal: les personnages sont peints de façon très intéressante, avec nuance, alors que certains autres passages frisent la caricature.

Et puis, oui, j'avais deviné la clé de l'intrigue, c'est en même temps grisant et frustrant de ne pas s'être trompé, de ne pas avoir de dernière surprise finale. Mais il l'a bien cherché Franck; à force de laisser trainer des indices, et pire: de les montrer du doigts et de nous mettre le nez dedans si on n'a pas encore bien compris, et bien oui, on finit inévitablement par comprendre tout seul.

Allez, je mets 3,5 étoiles, parce que c'était une lecture-plaisir, un bon moment entre Franck et moi, bien que je ne sois pas décidée à m'acheter tous ses romans parus jusqu'ici...

Mallollo - - 42 ans - 29 mai 2009


Inégal 6 étoiles

Comparativement à ses autres thrillers, c'est à mes yeux le moins réussi. On devine très rapidement qui est qui, et seul le pourquoi tient toutes ses promesses. Captivant malgré tout, car indécis jusqu'à la fin, le roman souffre de rares passages ennuyeux qui malheureusement nuisent à l'intensité générale. Ambiance glauque à souhait au milieu de la Forêt Noire, personnages mystérieux et inquiétants, situations sordides, tout y est et pourtant ce huis clos m'a paru un peu (trop) long car s'y trouvent beaucoup de situations répétitives.

David Miller, marié et père d'une petite Clara âgée de deux ans, exerce la profession de thanatopracteur. Il est également l'auteur d'un premier roman, un thriller, ce qui lui vaut d'être remarqué par Arthur Doffre, un homme richissime et un peu excentrique. En effet ce dernier engage David contre une très forte rémunération afin qu'il lui écrive un nouveau thriller traitant d'un tueur en série ayant sévi 27 ans plus tôt, le Bourreau 125. D'abord intrigué et quelque peu réticent à l'idée d'être isolé au cœur de l’hiver un mois entier dans un chalet en pleine Forêt Noire, celui-ci finit par accepter car il a besoin de cet argent pour payer ses traites et vivre convenablement. Au fil des jours qui passent, les évènements échappent aux habitants du chalet, tandis que les personnalités qui se dévoilent laissent entrevoir le pire.

Ayor - - 52 ans - 24 mai 2009


Il faut persévérer... 6 étoiles

Le début de ce livre m’a accrochée instantanément et je n’ai pas hésité avant de m’embarquer dans cette histoire. Mais au bout d’une centaine de pages, j’ai commencé à trouver le temps long… Comme Débézed, toute la mise en place de cette ambiance sombre et inquiétante, avec les charognes de sanglier, le mystère des numéros, les bizarreries de Franz, la Chose, etc., n’a pas réussi à me faire «peur» ou à m’accrocher outre-mesure et j’ai donc trouvé cette partie extrêmement longue. Le seul fil conducteur est la découverte des numéros les uns après les autres, mais nous ne savons pas comment ces chiffres se retrouvent dans le chalet, ni pourquoi ils ont été placés là, ce qui a beaucoup réduit mon intérêt de savoir «quel» serait donc le prochain numéro!

Cette longue mise en place m’a donc semblé plutôt pénible à lire, mais je n’ai pas abandonné et j’ai bien fait de persévérer puisque le dernier tiers du livre rattrape bien les longueurs du début. J’ai mis des jours et des jours pour m’avancer dans cette lecture, mais j’ai dévoré le dernier tiers comme je le fais avec les «bons» polars. Comme quoi il y a toujours moyen de se rattraper, même si c’est déjà la fin…

Gabri - - 38 ans - 13 mai 2009


Glauquitude et surenchère. 7 étoiles

Peut-être n’êtes-vous jamais allés en Inde et n’avez-vous donc jamais mangé de plats indiens - de curries pour faire court - cuisinés en Inde ? Vous croyez vous régaler, et vous finissez par ne manger que le riz blanc parce que … c’est immangeable tant la dose de piment est incompatible avec nos palais occidentaux. Et pourtant vous avez l’habitude de manger Tandoories et autres Masalas en Europe et vous en aimez le goût … Sniff !
« La forêt des ombres » a plus de rapport avec la Forêt-Noire (Schwartzwald) outre-Rhin qu’avec Madras ou Dehli - d’ailleurs il n’y est pas question de cuisine - mais la comparaison s’impose à mon esprit. J’aime les polars et tout ce qui tourne autour ; de la recherche de l’énigme aux considérations sociétales, le plus souvent, qui s’y rapportent, mais un excès de barbarie, de cruauté, de « glauque » nuit à l’appréciation. Exactement comme l’excès de piment dans les curries !
David Miller, un jeune écrivain de polar. Sa famille (femme-fille), un peu perturbée. Un admirateur (ou qui se présente comme tel) fortuné qui lui propose un pont d’or pour exercer ses talents d’écrivain à son usage unique. Et voilà comment on s’embarque avec David Miller et sa famille dans un mois de huis clos dans un chalet isolé au coeur de la Forêt-Noire en plein hiver, avec très vite une évolution perverse de la situation. Et quand je dis « perverse » …
Franck Thilliez a de l’imagination, il écrit agréablement, pourquoi se croit-il obligé de rameuter les plus vils et plus malsains comportements humains pour étayer son roman (et pas que celui-ci subodorai-je ?) ? Il y a comme une surenchère dans l’horreur et l’abject qui brise mon plaisir à le lire.

« Doffre se tenait un peu en retrait, le fusil posé derrière lui, à proximité de la cheminée. Son oeil noir balayait la silhouette masculine avec délectation, sa langue venait parfois mouiller ses lèvres, tandis que ses doigts caressaient le bras tiède de « Dolor ».
Vous n’êtes que mensonge ! répondit Emma en lui crachant à la figure. J’ai cru en vous ! J’ai vraiment cru en vous ! Mais vous n’êtes pas différent des autres ! Vous êtes un salaud !
Elle le gifla dans un beuglement rauque.
Avec ceci … dit Arthur en désignant les instruments de torture. Il faut arracher le péché de ses entrailles, lentement, très lentement … Tu dois laisser ton empreinte sur son corps, lui infliger la douleur qu’il t’a fait subir depuis des semaines. Pour qu’il n’oublie jamais. Fais-le ! Et pose chaque morceau de chair sur la balance, jusqu’à l’équilibrer. Ote-lui cent vingt-cinq grammes de méchanceté et de mensonge. Il te suppliera … Emma ! Il te suppliera comme il ne t’a jamais suppliée. Et il te respectera. Fais-le ! »

Alors oui, Oui-Oui c’est un peu fade. Mais entre Oui-Oui et « La forêt des ombres » il y a autant de distance qu’entre mon « indien » préféré de Strasbourg et le sous-continent indien. Il doit y avoir possibilité de trouver un moyen-terme ?

Tistou - - 68 ans - 11 mars 2009


Même pas peur ! 5 étoiles

« Tu es un écrivain pitoyable ! Ton récit est archi nul ! » Non, Franck il ne faut pas exagérer ton récit n’est pas si nul que tu le dis, même si tu parles du roman que ton personnage doit écrire pour justifier le salaire colossal qu’il perçoit.

Car David, thanatopracteur, victime d’une amoureuse inconnue qui le harcèle violemment par courrier, mail et autres colis, a rencontré un riche mécène qui veut faire de lui un auteur de polars reconnu, qu’il rêve de devenir, à condition qu’il veuille bien écrire un livre qui mettrait en scène cet inconnu fortuné. David accepte cette proposition malgré la réticence de son épouse qui suit une procédure d’avortement pour garder secrète la relation qu’elle a eue avec le meilleur ami de son mari car, pour corser le tout, celui-ci est stérile. Voilà après une trentaine de pages, vous vous retrouvez avec ça sur les bras et ça ne fait que commencer car le couple doit partir dans la Forêt Noire avec son enfant et le mécène pour écrire le fameux roman dans un lieu très, très , isolé qui permettra à l’auteur d’être dans une ambiance appropriée. Et bien sûr quand on se retrouve en petit comité dans un coin perdu dans les neiges, entourés de bêtes sauvages et de monstres, que les événements deviennent de plus en plus étranges et que le maître de céans impose des contraintes de plus en plus bizarres, la tension monte et le manège infernal se met en branle avec son cortège d’horreurs et d’immondices pour faire vibrer la fibre sadomasochiste qui dort au fond de chacun de nous.

Mais, le but n’est pas franchement atteint car la tension et l’angoisse ne viennent pas aussi facilement, il ne suffit d’un amoncellement d’horreurs même dans un trop plein de pourritures et autres matières répugnantes. L’auteur a beau avoir recours à tous les trucs éculés du roman noir, il n’arrive pas à nous faire peur même avec tous les accessoires utilisés habituellement par la corporation (monstre, tronçonneuse, bête sauvage, phénomènes paranormaux, psychopathe, bistouri, scalpel, fusil pour la chasse aux éléphants, …, j’en passe et des meilleurs. Il y a confusion entre accumulation et tension, Thilliez est trop verbeux, il digresse trop, explique trop, ne laisse pas assez de mystère pour que l’angoisse puisse s’installer. Il campe plus dans la répugnance que dans l’inquiétude, l’attente, la tension, l’incertitude, tout est trop prévisible, convenu et pourtant, il écrit bien que « La peur ne se fait pas, elle se vit… ». Ce roman parvient tout juste à nous écœurer et à nous répugner mais pas à nous angoisser et encore moins à nous faire frissonner et pourtant l’intrigue est intéressante, un bel exercice de style sur la manipulation que l’auteur n’a pas su mener à son terme avec toute la maestria voulue.

Débézed - Besançon - 77 ans - 10 mars 2009


Inégalement plaisant 7 étoiles

C'est bien fichu et en même temps très inégal. Pas mal de longueurs dans le texte, des passages carrément plats, une insistance sur certains aspects pour être sûr que le lecteur effectue bien quelques rapprochements nécessaires, une chute qui se devine malgré tout un peu trop rapidement, deux pages de fin qui manquent d'envergure... tout ça fait beaucoup de moins bon.
Et pourtant à côté de cela, il y a une fantastique ambiance, un lieu mystérieux superbement décrit, des personnages dont la tessiture est excellente (en particulier Cathy, très réaliste) et une intrigue qui tient en haleine du début à la fin, avec de multiples rebondissements. Le huis-clos est admirablement bien mené et ces aspects positifs rachètent largement les éléments plus négatifs. A condition d'aimer ce genre un peu glauque bien sûr, nous ne sommes pas dans un polar classique ici.
Au final, je me suis laissée emporter par l'histoire, tout en constatant des faiblesses dans l'écriture, mais pas assez fortes pour ne pas profiter pleinement de ce récit captivant.

Sahkti - Genève - 50 ans - 17 janvier 2009


Famille captive lecteur captivé 8 étoiles

Le rassemblement de tous ces personnages bizarres dans le même endroit isolé enlève un peu à la vraisemblance du huis-clos. Et j’ai deviné la chute. Néanmoins, le dosage habile des ingrédients de ce thriller, surtout le décor froid et oppressant, fait en sorte que la fascination opère.

Aaro-Benjamin G. - Montréal - 55 ans - 13 janvier 2009


Un excellent thriller 8 étoiles

Dans la lignée de classiques du style "Les rivières pourpres" ou "Le silence des agneaux", Franck Thilliez nous offre un thriller implacable et vraiment très réussi.

Bookivore - MENUCOURT - 42 ans - 30 mars 2008


Forêt frémissant de personnages maléfiques et de victimes de l'ombre 9 étoiles

Il s’agit de la Forêt Noire en Allemagne. Les ombres sont celles de tous ces morts d’un tueur en série qui assassinait le couple et marquait le crâne de leur enfant d’un numéro. Il se pendit la veille de commettre un autre assassinat.
Quelques personnages clés forment l’ossature du roman. Le Bourreau 125 est le tueur en série qui se pendit il y a vingt-sept ans. Arthur Doffre, riche psychologue paraplégique, vit dans la hantise de ce Bourreau qu’il eut comme client. David Miller, embaumeur et auteur d’un polar, est engagé par Arthur pour écrire le roman de la vie du Bourreau et ce, dans des décors fantasmagoriques : l’hiver enneigé dans une maison isolée au milieu de la Forêt Noire à une heure de route de toute habitation. Dans ce lieu maudit, vivent pour un mois, sous tension, David, sa femme Cathy et leur fille Clara, Arthur avec Adeline, une prostituée au service d’Arthur, Emma qui surgit de nulle part. Tout baigne dans une ambiance de folie, d’angoisse, de conflit et de perversion.
Franck Thilliez conduit le lecteur dans un environnement clos, glauque mais sans jamais atteindre la trivialité. Il parvient à maintenir la tension dramatique en amenant, au fil du roman, de nouveaux éléments qui éclairent peu à peu le lecteur dans ce labyrinthe rempli de pièges. Quelques phrases résumant les situations précédentes permettent de suivre l’intrigue sans trop de difficultés.

Ddh - Mouscron - 83 ans - 28 février 2008


Un huis clos oppressant 9 étoiles

Encore une fois, Franck Thilliez a réussi à captiver le lecteur. Après La chambre des morts lu l'année dernière, je me suis plongée avec joie dans La forêt des ombres. Un moment que j'attendais. Et je n'ai pas été déçue. Ce thriller est un huis clos oppressant : imaginez un chalet perdu en pleine Forêt-Noire. Un chalet prisonnier de la neige, loin de toute civilisation. Voici la destination des personnages principaux dont David, embaumeur, qui, sous la demande d'un inconnu milliardaire et énigmatique, doit rédiger un livre sur un tueur en série.
Le rythme est haletant. Le suspense est omniprésent. On est pris dans ce thriller. On fait partie des personnages. On est avec eux. On angoisse avec eux.
Seul bémol à noter : la fin est assez similaire à celle de La chambre des morts.

Nomade - - 12 ans - 28 décembre 2007


Huis clos très réussi !! 8 étoiles

Le problème de ce livre, est que dès que vous le commencez, vous n'avez plus envie de le reposer. On est pris d'une véritable addiction, voulant constamment savoir ce qu'il advient des personnes qui passent ce séjour particulier dans le chalet en plein coeur de la Forêt Noire.
La tension est omniprésente, mais surtout crescendo !! Différents éléments font monter la pression, on se demande ce qu'il va se passer .. intrigués, inquiets ..
Bref, c'est un bon huis clos, genre que j'adore tout particulièrement car très difficile, et c'est vraiment un livre qu'il faut dévorer d'une traite, sous sa couette, avec une musique d'ambiance adéquate.
Je pense que l'auteur aurait pu aller encore plus loin dans la folie et la paranoïa. J'ai un peu eu l'impression d'avoir une fin menée comme dans un film ...
En tous cas, j'espère que ce livre ne sera pas adapté en film ... le rendu risque d'être très décevant !

www.moonlight666.com

Moonlight666 - Villiers sur Marne - 43 ans - 14 novembre 2007


Pour l'ambiance 8 étoiles

L'ambiance passe du suspense psychologique à l'horreur et l'intrigue est menée de main de maître. On nous dévoilera petit à petit les indices menant à un complot savamment orchestré. Seul petit bémol, certaines scènes et dialogues sont parfois caricaturaux: on frôle le cliché du roman d'horreur de série B.
Mais en général cela vaut bien le détour dans la forêt des ombres.

Pipierre - - 65 ans - 1 octobre 2007


cauchemardesque... 8 étoiles

L'ambiance macabre du début du roman nous annonce une atmosphère froide, glaciale et assez dérangeante. Petit à petit, Thilliez nous plonge dans un monde des plus cruels où seules la perversité, la bestialité et la férocité ont place. Frisson, angoisse et surtout folie sont au coeur de cette histoire qui en fera pâlir plus d'un!! Une question se pose alors au lecteur: l'être humain, dans toute sa complexité peut-il réellement devenir si monstrueux, si diabolique, si barbare? Thilliez semble répondre par l'affirmative...

Ungrimette - - 47 ans - 23 novembre 2006