Le secrétaire italien
de Caleb Carr

critiqué par Aaro-Benjamin G., le 8 novembre 2006
(Montréal - 55 ans)


La note:  étoiles
Élémentaire, mon cher Watson
Carr nous avait habitués à de grandes fresques policières historiques. Cette fois, il s’agit d’une courte intrigue de Sherlock Holmes originalement prévue comme une nouvelle.

L’aventure commence alors que Holmes est convoqué au palais royal en Écosse, par voie d’un télégramme de son frère Mycroft, un confident de la Reine Victoria. L’endroit est évidemment la scène de deux meurtres violents. Les victimes ont été poignardées à de multiples reprises, une particularité qui n’est pas sans rappeler l’assassinat de Rizzio, un secrétaire sous Marie Stuart au 16e siècle. Serait-ce le fantôme de ce dernier qui assouvit sa vengeance?

Aussitôt qu’un auteur reprend les iconiques personnages de Sir Arthur Conan Doyle, les fanatiques crient au sacrilège, peut-être avec raison. Pour ce récit, la situation est différente car il a été commandé par le représentant américain de la succession de Conan Doyle et je dois dire que Carr s’enquit très bien de sa tâche de recréer le ton et l’univers de la légende. Fortement inspirée par « Le chien des Baskerville », on retrouve dans ce livre le même genre de tromperies surnaturelles, l’humour british et l’odeur du brouillard.

Mais, le pastiche ne rend jamais tout à fait justice à l’original. Watson prend plus de place que Holmes et les capacités de déduction du héros distingué laissent à désirer. De plus, il est clair que la sauce a été étirée pour en faire un roman. Néanmoins, c’est amusant, si on peut s’admettre de cautionner l’imitation…
Décevant... 3 étoiles

Bonjour à tous,

Malgré la tentative de Monsieur Carr de recréer un univers mystérieux comparable au roman "Le Chien des Baskerville", j'ai trouvé l'expérience ennuyante. L'auteur étire ce livre par des pages de longueurs possédant peu de contenu intéressant en plus d'intégrer des références historiques hors contexte et parfois même incompréhensibles pour un lecteur ne possédant que peu de bases sur l'histoire britannique et/ou écossaise. Je dois aussi ajouter que je qualifierai l'intrigue de pauvre, ce qui aide à vouloir décrocher de ce roman en cours de lecture. C'est classique, mais je recommande vivement la lecture des romans originaux de Arthur Conan Doyle.

Kopin - - 42 ans - 30 décembre 2008