Le chat qui voyait rouge
de Lilian Jackson Braun

critiqué par Sahkti, le 8 octobre 2006
(Genève - 50 ans)


La note:  étoiles
Les pots du potier
Les série compte une bonne trentaine d'ouvrages. Les trois premiers ont été publiés entre 1966 et 1968, puis il a fallu attendre 1986 pour voir apparaître "Le chat qui voyait rouge". Lilian Jackson Braun publie depuis à un rythme très soutenu.
J'ai constaté un changement de style et de rythme entre ce volume et les trois précédents. Les personnages ont pris de la bouteille, les chats sont plus présents, les décors sont mieux plantés... un peu comme si pendant ces vingt ans de silence félin, la plume de l'auteur s'était affinée, avait mûri.

Jim Qwilleran vit désormais dans une maison d'artistes, il retrouve un amour de jeunesse qui disparaît mystérieusement. Il mène l'enquête auprès de chacun, en particulier près d'un potier, le mari de son ancienne fiancée. Comme souvent, ses siamois lui seront d'un grand secours.

Toujours aussi léger et plaisant, une bonne pause lecture, j'aime cette série et le personnage principal, bougon et plein d'humour. La fin de cette histoire me semble un brin précipitée (trois pages après 250 pages de développement parfois laborieux). Ce que j'aime, ce sont les multiples digressions et ce qu'on pourrait prendre pour une piste et qui n'est rien qu'un apparté de plus.