Le maître des abeilles
de Henri Vincenot

critiqué par Hexagone, le 2 octobre 2006
( - 53 ans)


La note:  étoiles
Un bourdonnement de bonnes choses.
Vincenot le chantre de la Bourgogne ,enchante par ses mots simples et évocateurs cette allégorie sur le bon sens et la vivacité de la nature.
La rédemption par le songe d'un citadin rongé par la frénésie d'une vie stressante, éprouvant des remords quand il rêve que la maison de ses ancêtres s'écroule et se ruine là bas, en Bourgogne. Ni une ni deux, un aller qui est un retour au pays, en compagnie de son fils toxicomane, lui révéleront un bonheur de vivre sans commune mesure avec sa vie présente.
Son fils Loulou, sera sevré grâce aux soins prodigués par le maître des abeilles, Balthazar.
Roi mage des mouches qui annonce la re-naissance d'un nouvel homme, proche de la nature er transformé par elle. Quittant sa chrysalide morbide pour renaître et sépanouir aux rayons de miel gorgés de soleil.
L'amour, la solidarité, la rusticité fond de cet ouvrage une parenthèse, un havre où les esprits trouveront reflexion et soulagement.
On peut parfois trouver Vincenot rétrograde, peut être réactionnaire sur la position del a femme et de la place qu'elle s'est trouvée dans la société de l'époque ( années 70), mais sa description des moeurs et du train de vie ne se font jamais à l'emporte pièce et trouve cette justesse qui nous font adhérer à ses descriptions parfois hilarantes.
Un livre à mettre entre toutes les mains,qui donnera des picotements de joies dans les pupilles, pour ses descriptions du grenier qui abrite le rucher du maître, et son emportement à décrire les moeurs des abeilles.
Bonne lecture.