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Sur la route d'Elvis critiqué par Grass, le 27 septembre 2006 La note: 
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| Inutile et mauvais | |||||||
| Comme si on avait besoin d'un autre livre sur Elvis. Quiconque décide de se lancer dans cette entreprise devrait, me semble-t-il, avoir quelque chose à dire, de nouvelles idées, de nouveaux faits, ou simplement une façon de le dire qui mérite qu'on s'y arrête. Ce livre-ci était-il un contrat? Monsieur Mahé avait-il réellement envie d'écrire ce livre? Probablement, car son écriture reflète tout de celui qui se sent ÉLU. Il parle comme s'il avait connu Elvis personnellement, non, comme s'il avait déjà ÉTÉ Elvis Presley pendant quelques jours. Une écriture juvénile qui se complaît d'elle-même, des phrases bâties en espèce de monolgue intérieur bidon et surtout, surtout, ces foutus points de suspension (trois petits points pour marquer le mystère, vous savez...) qui terminent un texte sur deux. C'en est presque insultant. Le livre est divisé en plusieurs petits textes, des entrées sur des sujets divers comme "graceland", "Levi's Style", "Viva Las Vegas!', "Amazing grace", etc. Ces textes s'étendent sur deux à cinq pages et sont accompagnés chaque fois d'une photo pleine page, même pas toujours de bonne qualité et souvent, une photo qui ne soutient même pas le texte. Ces textes ne suivent aucun ordre logique, alors le lecteur est balancé vraiment n'importe où, et ce pour au bout du compte avoir appris quelques faits, mais absolument rien qu'on ne peut trouver ailleurs, dans un livre pertinent, par exemple. Et inévitablement on y trouve vers la fin (excusez-moi les Français, mais vous nous faites trop souvent des coups dans le genre), deux chapitres sur Johnny Hallyday. Bref, du gros n'importe quoi, et dire qu'on a coupé des arbres pour imprimer ça. Fans d'Elvis, tenez-vous loin. Et les non fans aussi. |
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