Proie facile
de John Harvey

critiqué par Laurent63, le 21 septembre 2006
(AMBERT - 49 ans)


La note:  étoiles
Un polar noir et sanglant.
Quatrième de couverture :

Au foyer pour jeunes délinquants où il attend d'être jugé pour sa participation à un cambriolage qui a mal tourné, on retrouve le jeune Nicky Snape, quinze ans, pendu dans les douches.
C'est l'inspecteur Charlie Resnick qui avait procédé à son arrestation, mais l'affaire est confiée à Bill Aston, un officier de police dénué d'imagination qui attend la retraite. Lorsque l'enquête provoque un meurtre sanglant sur les berges du fleuve, les craintes de Resnick se révèlent fondées.
Lui-même sera chargé d'enquêter sur une série de viols particulièrement brutaux dont les victimes sont des hommes. Il aura ainsi l'occasion de rencontrer Hannah Campbell, l'un des professeurs de Nicky, et, au milieu de toutes ces horreurs, Resnick s'apercevra qu'il est en train de tomber amoureux.


Un roman très fort, riche en suspense et en sensations fortes. L'auteur réussit à ne pas lâcher le lecteur, il tient en haleine jusqu'à la dernière ligne. Malgré la violence continue que l'on retrouve tout au long de l'histoire, on ne se lasse pas un seul moment. Les âmes sensibles doivent éviter ce roman car certains passages sont du domaine de la grande cruauté humaine, mais si vous ne craignez pas ce style, lancez-vous sans attendre dans la lecture de ce roman, vous ne serez pas déçus.
Huitième épisode 5 étoiles

Deux problèmes se sont posés à la lecture de ce polar. Le premier c'est que John Harvey emploie un personnage de façon récurrente, ici c'est un sympathique inspecteur qui aime le jazz, vit seul, a des chats, etc, mais il s'agit du huitième opus de ses aventures, et comme dans tous les romans policiers qui emploient la même méthode, il vaut toujours mieux commencer par le premier! Au milieu du livre, je n'avais toujours pas compris qui était qui dans ses petits camarades , c'est gênant.
Et puis.. c'est un polar social, un peu trop didactique à mon goût. Oui, il y a des homophobes en Angleterre, oui, il y a des pédophiles. Et des partis d'extrême droite. Et des racistes. Et des voyous.. Mais quand tout est réuni, que c'est trop glauque et noir, cela fait un peu beaucoup, et ça finit par lasser. Enfin, c'est ce qui m'est arrivé.

Paofaia - Moorea - - ans - 8 novembre 2013