Diamond Dogs, Turquoise Days
de Alastair Reynolds, Sylvie Denis (Traduction)

critiqué par Morgenes, le 31 août 2006
( - 46 ans)


La note:  étoiles
Dérangeant
Deux longues nouvelles (ou courts romans) dans ce livre. La deuxième, Turquoise Days, est trop classique pour être vraiment intéressante. Diamond Dog est beaucoup plus dérangeante.

Une planète désertique abrite une tour mystérieuse, succession de salles qui mènent vers le sommet. Mais pour passer de salle en salle il faut résoudre des énigmes logiques, et toute erreur se paie cash, dans le sang.
Les membres du groupe vont devoir faire des sacrifices pour pouvoir progresser. Jusqu'où seront-ils près à aller pour cela ?

L'histoire fait penser au film Cube bien sûr, mais son principal intérêt n'est pas dans cette succession d'épreuves/punitions. Le thème principal, les sacrifices que chacun est prêt à faire pour atteindre un but, est traité de façon puissante et, sur la fin, quand le titre prend tout son sens, très dérangeante (Il y a dans Des milliards de tapis de cheveux d'Andreas Eschbach un passage semblable).