Le grand huit
de Janet Evanovich

critiqué par Mademoiselle, le 27 août 2006
( - 37 ans)


La note:  étoiles
Toujours aussi délirant
Une voisine de ses parents demande à Stéphanie de retrouver sa petite-fille, accusée d’avoir enlevée son enfant. C’est ainsi qu’elle rencontre Eddie Abruzzi, un copain de Benito Ramirez, le boxeur fou de « La prime », aussi timbré que ce dernier. Elle se retrouve alors poursuivie par un tueur déguisé en lapin. De plus, elle n’arrive pas à se dépêtrer de l’avocat de la fugitive, Albert Khloune (prononcez « clown »), encore plus maladroit qu’elle. Sa vie privée est toujours aussi chaotique : sa sœur fait une fixation sur le mariage, prête à épouser Jack l’Eventreur s’il possède deux salles de bain, tandis que Ranger vient réclamer le paiement de sa dette. Mais après tout, puisque son ex-fiancé, Joe Morelli, joue les hommes invisibles…

Vous remarquerez que sur la 4e de couverture, il est écrit « une aventure de Stéphanie Plum » et non « une enquête ». C’est très révélateur.

A partir de ce tome, la série devient un peu plus sombre (tout en restant humoristique) car Janet Evanovich veut séduire le lectorat masculin (30 à 40 % de ses lecteurs sont des hommes). L’intrigue est toujours faiblarde mais ce n’est pas là qu’est le pliasir de lire un roman de Janet Evanovich.

Ce n’est pas le meilleur tome mais il y a quelques très bonnes scènes. J’adore notamment celle avec son ex-mari dont voici un petit extrait :
-Autre chose ?
-Non, mais ça me fait bizarre que tu ne m’aies pas agressé.
-Déçu ?
-Ouais, j’avais prévu une bombe lacrymo.
Ca aurait pu me faire sourire s’il avait dit ça en guise de plaisanterie, mais je le soupçonnais d’être très sérieux.