La nuit blanche de Saint-Pétersbourg
de Michel de Grèce

critiqué par Nanoue, le 16 juillet 2001
(Waterloo - 75 ans)

La note: étoiles

Histoire surprenante d'un grand-duc oublié

Roman basé sur des faits réels. L'histoire d'un grand-duc héritier de Russie effacé d'un arbre généalogique et exilé de la cour de Saint-Pétersbourg sous le prétexte de sa folie.
En réalité un grand amoureux excentrique qui aime provoquer son entourage immédiat. En fait il se révèle être un brillant entrepreneur et un brillant diplomate qui, dans l'ombre, apportera beaucoup à une région sous-développée de l'est de la Russie.
Basée sur une histoire vraie que Michel de Grèce (lui-même petit-neveu du fameux grand-duc) s'est plu à raconter d'après les souvenirs de la petite-fille de Nicolas, ce roman est somptueux d'émotion. A lire par tous les amoureux de grands romans historiques.

Sur les traces d'un grand-duc exilé

Des leçons d’histoire comme Michel de Grèce sait les raconter, on en voudrait tous les jours ! Dans ce ‘roman’, il nous raconte la vie d’un de ces nombreux et illustres ancêtres, à savoir le grand-duc Nicolas, le pestiféré de la famille Romanov. Né en 1850, à Saint-Petersbourg, Nicolas montre très tôt un penchant pour les femmes qui va le perdre. Extravagant, grand amateur d’art et de belles choses, Nicolas compense le désamour de sa mère par la démesure dans tous les plaisirs. Il rencontre une jeune Américaine roturière qui se fait appeler Fanny Lear et qu’il veut épouser. C’est sans compter le refus du tsar dont il doit avoir l’approbation pour pouvoir convoler. Or, Nicolas est également naïf...
L'écriture fluide de l'auteur nous transporte dans la Russie d'avant la révolution et nous rend son personnage attachant, malgré le nombre incalculable de ses conquêtes et sa débauche.

Pascale Ew. - - 57 ans - 22 septembre 2011