Comme un voile d'ombre
de Judith Kelman

critiqué par Sparkling Nova, le 12 juillet 2006
(Paris - 40 ans)


La note:  étoiles
Comme un voile terne
L'univers de Sarah Spooner- femme forte et brillante, s'écroule le jour où son fils met fin à ses jours. Pourtant, rien ne laissait penser que le jeune homme, en apparence gai et insouciant , ait pu être désespéré au point de se donner la mort.
Afin de retracer les derniers jours de son fils, et bien déterminée à découvrir la vérité sur cette mort qu'elle ne peut se résoudre à accepter, Sarah part alors pour l'université de Cromwell. Ses soupçons se confirment lorsqu'avec l'aide d'Al Diamond, détective et expert en graphologie, elle découvre que d'autres étudiants se sont eux aussi suicidés et que l'université semble touchée par une mystérieuse malédiction.
Mais dans l'atmosphère oppressante de Cromwell, Sarah va avant tout découvrir que ce fils qu'elle croyait connaître lui était étranger...

"Comme un voile d'ombre" introduit le personnage de Sarah Spooner, qu'on retrouvera ensuite - succombant aux mêmes écueils, dans "La vipère de velours".
Une fois de plus, Judith Kelman déçoit. Malgré une intrigue de départ intéressante et des personnages principaux bien dessinés et dévorés par leurs démons intérieurs, ce roman dérive rapidement vers le grand-n'importe-quoi. L'ambiance pesante de l'université créé une atmosphère "à l'anglaise" a priori séduisante mais malheureusement trop caricaturale. Tout cela part à la dérive, jusqu'à un final navrant de ridicule.

+1 pour le sujet et les personnages.
0 pointé pour la façon dont ils sont exploités.

Très décevant.