Esthétique de l'Oulipo
de Hervé Le Tellier

critiqué par MOPP, le 4 juillet 2006
( - 88 ans)


La note:  étoiles
Que serait le Beau ?
Le titre est provocateur, puisqu'il n'existe pas d'esthétique oulipienne !

Le Beau, que serait le Beau ? Quels seraient les critères ?
Peut-être l'intelligence du texte, dans le cas présent.

Les contraintes et les formes sont autant de leviers pour arriver à la création de textes.

Il n'y a de littérature que volontaire. (Queneau)

Certaines formes sont créantes, ce qui signifie qu'elles engendrent de nouveaux textes. (cf. Cent mille milliards de poèmes - Queneau)

Oulipo, l'ennemi de la démarche surréaliste, l'ennemi du hasard.

Oulipo et les structures. (cf. Bourbaki)

Les "logiques de plaisir" dans le texte oulipien...

L'étude de l'univers des formes fixes.
L'exemple du sonnet. L'évolution (révolution) de l'alexandrin.
La "morale élémentaire" comme forme fixe, une création de Queneau.
C'est la recherche d'une forme qui parvient à capter un instant du lecteur, une forme qui se reconnait aisément, une forme faite d'équilibre et d'audace...

Les techniques oulipiennes, permutations, manipulations, ré-utilisations, recyclages, etc.

Vers le dépouillement de la forme (cf. Jacques Jouet et la plasticité)

La forme "haïku" est également abordée.

Les "démarreurs" (cf. Je me souviens de, Perec)

La langue, les langues, les niveaux de langage...

Je n'ai cité que les points qui ont retenu mon attention et qui ont provoqué ma réflexion. Un livre à lire pour les non-initiés. Une recherche surtout centrée sur la lingusitique.

M.P.